Avant même la contre-réforme globale contre les retraites le pouvoir s'en prend aux pensions de réversion avec toujours les mêmes méthodes hypocrites et de division comme chez les cheminots et ailleurs : on ne touche pas [momentanément] aux droits des pensionnés actuels ... mais on s'en prend d'abord aux nouveaux entrants.

Cette contre-réforme profondément inique, visant à baisser les pensions et à élargir la prédation des fonds de pension et des assurances étant bien entendu menée au nom de l'équité, de la justice et justifiée par tous les médias chiens de garde!

La bataille pour la défense des retraites et l'acquisition de nouveaux droits est donc lancée contre les agressions macroniennes appuyées par la CFDT !

 


SOURCE : Orange.fr

Les futures pensions de réversion pourront "baisser" "pour certains", "augmenter" "pour d'autres", selon Castaner

Christophe Castaner a indiqué jeudi que les pensions de réversion pourraient "baisser" "pour certains" futurs retraités, "augmenter" "pour d'autres", dans le cadre de la réforme des retraites, deux jours après l'assurance donnée par le Premier ministre qu'elles ne seraient pas "amoindries".

Pour les retraités actuels, le gouvernement "ne touchera pas" à leurs pensions de réversion qui "sont aujourd'hui garanties", a aussi assuré sur LCI le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, évoquant un "emballement" autour de ce sujet alors que des organisations syndicales, la gauche et la droite se sont inquiétées de la possibilité d'un coup de rabot voire d'une suppression de ces pensions.

"Le principe (des pensions de réversion, NDLR) restera parce qu'il est essentiel, mais ensuite on veut une réforme profonde, plus juste", pour "faire en sorte qu'un euro cotisé génère les mêmes droits", a-t-il ajouté.

"Et donc si vous modifiez la base, c'est-à-dire la retraite de chacun pour en faire un système plus juste, plus égal, pour mettre un terme à ces 40 systèmes, qui sont tous différents, qui existent en France et qui génèrent de l'injustice, évidemment la pension de réversion (...) sera modifiée", a expliqué M. Castaner, par ailleurs délégué général de La République en marche.

Interrogé pour savoir si elle allait donc baisser, il a répondu: "Pas forcément. Elle sera modifiée (...) Si vous faites dans la justice, pour certains elle peut baisser, pour d'autres elle peut augmenter".

Dans ce dossier sensible, qui concerne 4,4 millions de bénéficiaires, dont 89% de femmes, le Premier ministre Édouard Philippe avait estimé mardi que s'il fallait "poser sur la table la question" des pensions de réversion, le gouvernement ne travaillait "en aucune façon" sur des mesures qui viendraient les "amoindrir" ou "les remettre en cause".

Dimanche, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire avait dit leur "accorder une importance majeure", soulignant toutefois qu'elles doivent être revues pour être "plus justes et plus efficaces".

- 'Atteinte à notre contrat social' -

Les inquiétudes autour d'une possible remise en cause avaient été alimentées par une question, posée dans un document du Haut-commissariat à la réforme des retraites, puis sous une autre forme sur la plateforme en ligne: "Doit-on maintenir des pensions de réversion?"

"Tout est sur la table" dans le cadre de la réforme des retraites, y compris cette question des pensions de réversion, même si leur suppression "n'est pas la question", avait voulu rassurer la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn mi-juin.

Les déclarations de Christophe Castaner ont suscité de nouvelles réactions d'inquiétude ce jeudi.