Brèves

Ils sont venus ils sont tous là. Les 250 délégués de retraités venus de la quasi-totalité des départements s’étaient donnés rendez-vous à la Bourse du travail de Paris pour un débat avec les représentants des 9 organisations de retraités, avant de partir pour l’Assemblée nationale et après un arrêt Place de la République.

Le décompte des pétitions s’est élevé à près de 300 000 auxquels il faut ajouter les 200 000 qui avaient été déposées auprès des députés de la République en marche et des Préfectures cet été
Ces chiffres rendent compte de la colère et de la mobilisation des retraités qui loin de se résigner aux atteintes répétés à leur pouvoir d’achat veulent manifester leur détermination à faire reculer les mesures prises et celles envisagées par le gouvernement Macron.

Le président du groupe de députés de la majorité présidentielle n’a pas reçu les délégations mais s’est engagé à les recevoir bientôt. Les 9 organisations de retraités à l’initiative de ces délégations sont bien décidées à lui rappeler sa promesse.

Mais déjà se prépare les rassemblements et manifestations du 9 octobre, journée commune de manifestations des retraités et des salariés dans toutes les grandes villes de France. Avec la perspective d’une nouvelle journée de manifestations le 18 octobre à l’appel des 9 organisations de retraités. Une mobilisation générale des retraités et des actifs pour faire entendre au président en grande difficulté qu’il est urgent de changer de politique !

Pour en savoir +; http://www.ucr.cgt.fr/textelong.php?IDchapitre=1064&IDrub=81&IDsousrubrique=297

Pascal Santoni


 

Elle doit être éradiquée.

Suivant, à la lettre, la déclaration du Président « on dépense un pognon de dingue », le plan pauvreté, comme tous ceux qui sont mis en oeuvre depuis des années, déclare vouloir faire mieux avec moins. On connaît déjà l’efficacité de ce type de plan.

De quoi parle-t-on ? En France, est considéré comme pauvre tout individu vivant dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur à 60% du niveau de vie médian (1 015 euros par mois pour une personne isolée en 2015). Cela représente 14,2% de la population française. Parmi cette population pauvre, 1/3 sont des salariés. Pour ceux-là, le gouvernement ne prévoit rien. La CGT propose d’engager partout des négociations salariales, d’augmenter le Smic immédiatement à 1 800 euros, d’agir pour l’égalité professionnelle femme/homme et de sanctionner les employeurs qui imposent le temps partiel à ses salariés.

Parmi cette population pauvre, il y a les privés d’emploi dont 1 sur 2 n’est pas indemnisé ; et le gouvernement et le patronat envisagent encore d’économiser 1 à 4 milliards sur les allocations. Parmi cette population pauvre, il y a un tiers d’enfants. Si nous ne pouvons que nous féliciter de l’annonce de 30 000 postes de crèche (si les aides aux départements sont effectives, ce qui n’est pas le cas actuellement), un verre de lait au petit-déjeuner ne suffira pas à transformer un système éducatif qui accentue les inégalités sociales alors qu’il devrait les réduire. Parmi les 8,8 millions de pauvres, 1 million sont des retraités. Pour ceux-là, M. Macron leur a dit de se serrer la ceinture. La CGT propose que les pensions de retraites soient immédiatement augmentées et indexées sur le salaire moyen. Parmi cette population pauvre, il y a les bénéficiaires du RSA. Là aussi, 1/3 de ceux qui y ont droit n’engagent pas la démarche pour en bénéficier. Il faut y remédier. Le gouvernement entend regrouper l’ensemble des minimas sociaux y compris l’APL, dans un revenu universel d’activité (sans donner le montant) qui serait supprimé, si le bénéficiaire refuse à 2 reprises une offre d’emploi. On connaît déjà le résultat d’une telle approche. Elle oblige le bénéficiaire à accepter n’importe quel boulot et donc l’éloigne de l’indispensable épanouissement que chacun doit avoir au travail et, surtout, elle permet de tirer vers le bas les salaires et les conditions de travail de tous les autres salariés.

Pour un meilleur accompagnement des bénéficiaires du RSA, il ne faut pas, dans un même temps, envisager de supprimer 2 100 conseillers CAF d’ici 2022, de nombreux conseillers pôle emploi (la ministre n’ose pas annoncer le chiffre) et 50 000 fonctionnaires, notamment dans la fonction publique territoriale, qui est au coeur du dispositif de proximité. Il faut donc, au contraire, renforcer les moyens des services publics et des associations qui agissent, au quotidien, pour répondre aux besoins urgents des populations. La CGT exige non seulement que les emplois soient maintenus mais aussi augmentés à hauteur des missions nécessaires.

Enfin, 1/3 de la population pauvre sont les jeunes de 18 à 25 ans. Pour eux, le gouvernement a déjà baissé les APL et renoncé à encadrer les loyers alors que ce secteur de dépense représente, pour certain, 60% de leur budget. La CGT, avec les organisations de jeunesse, entend agir le 9 octobre et les prochains jours pour que ceux qui représentent l’avenir de notre pays ne soit pas sacrifiés. Fort de l’annonce de multiplier par 5 le nombre de bénéficiaires de la garantie jeune, nous devons poursuivre notre bataille pour sa généralisation et, surtout, que les moyens soient donnés aux missions locales pour y répondre correctement. Les bénéfices du CAC 40 ont explosé en 2017 avec 94 milliards d’euros. Les aides et exonérations aux entreprises sont de 230 milliards d’euros chaque année, sans aucun contrôle. Il y a un pognon de dingue pour éradiquer la pauvreté. C’est sur cette base que la CGT présentera ses propositions le 17 octobre prochain, journée mondiale de refus de la misère.


Montreuil, le 13 septembre 2018


 

Le Premier Sinistre vient de l'annoncer :

 

- le jeton de caddie va rester à 1 euro jusqu'en 2022.

- les places de parking gratuites pour les handicapés ne seront pas supprimées tant qu'ils y aura des handicapés.

 jeton de caddie reste a un euro

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cà s'ar "rose" comme on dirait à la CFDT !!

UNE MASCARADE !


En grande difficulté, le pouvoir de l'oligarchie manœuvre.
Il en serait fini de sa volonté d'imposer ses contre-réformes en passant sur le corps des "partenaires sociaux" et le moment serait venu de renouer avec eux !
C'est ainsi que sont prévues à partir du 29 août une série de rencontres avec les syndicats dans un format multilatéral (c'est-à-dire des rencontres séparées) visant à balayer le panorama des dossiers dits chauds POUR ABOUTIR A UN « DIAGNOSTIC PARTAGĖ ». Mais on sait ce que cela veut dire !
Qu'il s'agisse de l'assurance chômage, de la contre-réforme des hôpitaux, de la contre-réforme des retraites… il ne fait de mystère pour personne que Macron a l'intention de poursuivre sa destruction du modèle social issu des conquis de la Libération !
Pour des raisons simples et fondamentales : d'abord il est le représentant au sommet de l'Etat des classes privilégiées qui aspirent à cette destruction depuis longtemps, et secundo son projet d'intégration européenne en partenariat avec l'Allemagne implique pour la France ce qu'ils appellent les "réformes structurelles" : amputation drastiques des investissements et crédits publics, privatisations, retrait de l'Etat d'activités jusque-là investies y compris s'agissant de missions régaliennes, l'affaire BENALLA étant de ce point de vue tout à fait significative des orientations du pouvoir en matière de sécurité.
Dans cette phase, sa soi-disant ouverture aux « corps intermédiaires » vise en particulier pour la contre-réforme des retraites mais aussi celle de l'assurance chômage à s'appuyer sur les prises de position de la CFDT, prête à se comporter en relais de la propagande du pouvoir expliquant que le statu quo n'est plus possible et qu'il faut bien consentir aux contre-réformes en mimant simplement une intervention donnant le sentiment de les adoucir !
Pour les syndicats et en particulier la CGT, il s'agit donc de ne pas prêter la main à cette véritable mascarade et à tout mettre en œuvre exclusivement pour que les luttes des travailleurs viennent bousculer ce petit jeu.
En commençant donc par dénoncer les rencontres inaugurées le 29 août dont il ne faut rien attendre et en ne laissant s'installer aucune espèce d'illusion du côté des travailleurs qui ne gagneront que ce qu'ils pourront imposer par leurs luttes.

Les salaires des "sages" de la COUR des COMPTES ont augmenté de 4% en 2017. Merci patron, pardon MACRON.

C'est ce qui ressort d'un audit parlementaire, sur lequel nos médias et cireurs de pompes si prompts à relayer le moindre clapotis austéritaire de l'Institution, ont été d'une exemplaire discrétion, voire d'un silence assourdissant.

Mais que fait le socialiste Didier MIGAUD? Patron du Palais Cambron (700 salariés, 80 millions de budget), il est pourtant un obsédé de la rigueur, un ayatollah de l'austérité, un intégriste de la perfection.

Serait-il un adepte de la ceinture à plusieurs crans...pour les autres.

On tremble à attendre son verdict.

C'est quand même dingue ce pognon qu'on verse dans cette affaire, comme dirait...Manu.

bretelles