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LIBERTE, VOUS AVEZ DIT LIBERTES…

Parmi les failles béantes révélées par la crise pandémique, celles liées à la démocratie ne sont pas les moindres.

Et à plusieurs niveaux : sanitaire, économique, politique et bien sûr syndical.

Et si ce n’est pas tout à fait nouveau, le « macronisme » agit comme un accélérateur : Autoritarisme et opacité, mensonges et silences, violences et répression, tout continue comme avant en pire.

Cette crise et sa gestion par le pouvoir, marque le « rétrécissement de la politique autour d’un président tout-puissant, sans aucun contrôle ». (Samuel Hayat, Chercheur au CNRS).

Le Parlement n’existe plus, le Conseil constitutionnel, le Conseil d’Etat sont sous le boisseau.

C’est l’union sacrée derrière le guide, le sauveur. « Je tâcherai de dessiner le chemin » (Emmanuel Macron le 13 avril).

Suite Déclaration commune MEDEF, CFDT, CFTC

Analyse de Stéphane SIROT.

C'est tout vu !! Ceux là faut les mettre dans un bocal au formol !! 

A la veille du 1er mai, le MEDEF, la CFDT et la CFTC ont publié une "déclaration commune pour le maintien ou la reprise des activités économiques dans des conditions sanitaires optimales".
Manifestement, il est plus aisé aux organisations de travailleurs dites "réformistes" - que je préfère appeler contre-réformistes tant elles participent au détricotage des droits sociaux - d'envisager une "déclaration commune" avec le MEDEF que de participer à des manifestations et des mouvements sociaux avec leurs homologues de "transformation sociale". Mais ça, chacun y est sans doute désormais habitué.

Je reviens sur la question du 1er Mai.

L’idée de manifester en dépit du confinement pour montrer notre colère et notre exigence d’une rupture radicale peut s’avérer possible.
À condition qu’elle soit largement relayée par de nombreuses forces politiques, associatives et syndicales, au premier rang desquelles nombre d’organisations de la CGT, à commencer par sa CONFEDERATION, dont je ne sais si ce sujet a été débattu. Cela me surprendrait beaucoup que ce soit le cas.
J’ai lu "qu’il ne fallait pas se laisser voler le 1er mai".
Je pense que de tels rassemblements, en prenant quelques précautions (type masques…), pourraient fort bien se tenir (à 5 ou 6 sur une largeur de rue, en file distante de 1m/2m...).
Je suis conscient aussi du risque de contribuer à diffuser le virus et à faire repartir la pandémie, notamment dans les régions où elle fait de gros dégâts.

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