Invitation

Conférence de presse de l’Union syndicale des retraité-e-s CGT de Dordogne
Mardi 11 septembre 2018 à 11h15

Présentation du nouveau site Internet.

L’Union syndicale des retraité-e-s CGT de Dordogne a décidé de se doter d’un site Internet. L’idée en avait été lancée lors du dernier Congrès départemental. C’est aujourd’hui chose faite. Avec ce nouvel outil, nous entendons améliorer l’information de nos adhérent-e-s, accélérer la communication entre l’USR et nos diverses structures locales tout autant que professionnelles, aider à la réflexion collective, à l’organisation et à l’action syndicale pour faire avancer nos revendications. Ce site se veut aussi moyen supplémentaire pour aller à la rencontre des retraité-e-s du département et favoriser la syndicalisation. Nous l’entendons et nous l’espérons comme un outil vivant, combatif et dynamique, collant le plus possible à l’actualité, témoin et reflet des luttes et des initiatives de nos sections, riche d’informations sur tout ce qui touche à la vie et aux problèmes rencontrés par les retraité-e-s, mais aussi largement ouvert à la culture et aux loisirs. Un site connecté bien sûr aux autres sites de la CGT, tant au plan national que départemental, mais également à ceux d’associations partageant avec nous des valeurs communes.

Afin de vous présenter ce site (https://www.retraites-cgt24.fr/ ), nous serions heureux de votre présence lors de la conférence de presse que nous organisons :

Mardi 11 septembre 2018 à 11h15

Salle Aquarium RdC de la Bourse du Travail, 26 rue Bodin à PERIGUEUX avec les membres de notre Commission exécutive.

La présentation sera suivie d’un petit apéritif dinatoire.

Josette GOSSET – Jean-Pierre TRICAUD
Secrétaires de l’USR CGT 24


 

Commentaires   

#1 jean-pierre tricaud 14-09-2018 11:17
Introduction linéaire à la présentation du site Web de l'USR CGT 24

Les retraités (es) subissent depuis plusieurs années les conséquences néfastes des choix politiques des gouvernements (Sarkozy, Hollande et Macron).
Le Premier ministre Édouard PHILIPPE a annoncé différentes mesures qui vont à nouveau toucher le pouvoir d’achat de nos concitoyens.
Parmi celles-ci, il en est une qui va (après la CSG +25%) gravement impacter le pouvoir d’achat des retraités : après 3 ans de blocage des pensions, une année 2018 sans aucune augmentation, la hausse de la CSG, le Premier ministre annonce une hausse des pensions plafonnée à 0,3 % en 2019 et 2020 Alors que les prix s’envolent et que l’inflation s’élève à 1,7% cette fin d’année, selon l’INSEE.
C'est une régression insupportable du pouvoir d'achat des retraités que le Premier ministre a tenté de justifier en prétendant vouloir privilégier le travail. Il s’agit d’un mensonge : réduire le pouvoir d'achat des retraités n'a jamais favorisé et ne favorisera ni l'activité ni l'emploi.
Beaucoup l’ont oublié, mais la majorité avait déjà décidé l’an dernier de repousser de trois mois la date de cette augmentation annuelle pour permettre à la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) d’économiser plusieurs centaines de millions d’euros. Elle aura donc lieu le 1er janvier 2019 au lieu du 1er octobre 2018. Et sera en plus sérieusement rabotée.
Selon la règle appliquée habituellement, les retraités auraient dû bénéficier d’une revalorisation proche du taux de l’inflation annuel donnée autour de 1,6 %, soit deux fois plus que la dernière revalorisation (+ 0,8 % au 1er octobre 2017). Suite à l’annonce du Premier ministre ils devront donc se satisfaire de 0,3 %. Pour une retraite de 1 000 euros, cela représentera 3 euros de plus par mois…
Depuis Édouard Balladur la revalorisation des pensions est indexée sur l’inflation et plus comme avant sur les salaires. C’était déjà une sorte de paupérisation des retraités ». Selon une étude du Conseil d’orientation des retraites, d’ici 2050, la baisse moyenne des revenus des retraités par rapport à l’évolution des salaires atteindra 20 %…
Un pouvoir d’achat en berne : Les prix de l’énergie, « en hausse pour le quatrième mois consécutif », ont bondi de 14,3 % sur un an, indique l’INSEE, en raison d’une « forte accélération des prix du gaz » de 17,3%, et des produits pétroliers par rapport à l’an dernier à 21,8%.
Toujours selon l’Insee, l’envolée des prix des produits alimentaires s’accélère légèrement par rapport à juin, soit de 1,9% sur un an, comme ceux des produits frais, à 6,4%.
Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, a témoigné jeudi 28 septembre sur France info du « drame » des personnes âgées touchées par la pauvreté. Le nombre de personnes âgées qui viennent demander de l’aide au Secours populaire français est en augmentation croissante », a-t-il détaillé. « L’année dernière, nous avons aidé trois millions de personnes en France et il y avait parmi elles de nombreux retraités ». « C’est le drame qui me touche le plus, voir des retraités qui ont travaillé toute leur vie et qui viennent demander à manger au Secours populaire, c’est vraiment douloureux, un raz-de-marée de la misère»
Macron n’aime pas les vieux.
Le président Macron a décidé sous prétexte de vouloir uniformiser les 42 régimes de retraites et des complémentaires, cherche à détruire nos systèmes de protection social. Si le projet de Loi est voté en 2019, le principe de répartition des retraites entre les générations disparaitra progressivement au profit d’un système de cotisations individuel par point.
Avec ce nouveau système par point, le principe d’annuité et de retraites à taux plein disparaitrait.
Chaque jour, nous avons une série d’annonces aussitôt démenties. C’est le cas des pensions de réversion que ce gouvernement a bien aussi la volonté de réformer.
Ce qui est également sûr, c’est qu’avec la réforme envisagée du régime des retraites et l'introduction du système de retraite à point, la réversion serait considérablement diminuée.
Aujourd'hui, 4,4 millions de Français touchent une pension de réversion, ce qui représente environ un quart du total des retraités. (89%) sont des femmes. Et pour plus d’un million d’entre elles, c’est leur seul revenu.
Le maximum d'une pension de réversion est de moins de 900 euros. La moyenne s'établit autour de
500 euros.
Emmanuel Macron au Congrès de Versailles, désavouant les propos de certains de ses ministres, a nié vouloir supprimer les pensions de réversion, mais en précisant "pour les retraités actuels".
Ce qui signifie qu’il envisage de les réduire voire de les supprimer pour les futurs retraités ?

En fait, le Président Macron, son gouvernement et sa majorité développent une politique libérale et idéologique remettant en cause les principes mêmes de la République et du modèle social français.
En marche pour plus d’individualisme, en marche pour plus inégalités, en marche pour plus de répression (verbales * et policière AFFAIRE BENALLA notamment).
Que du bonheur pour les capitalistes rois de la finance !
Le projet de budget 2019 de l’Etat va s’attaquer aux services publics déjà mal menés. La SNCF avec sa privatisation en cours va s’accélérer remettant en cause un aménagement harmonieux du territoire du transport et le statut des cheminots.
En dépit des actions menées par les personnels hospitaliers et des Ehpad, les choix politiques du gouvernement Macron participent à accroitre la mauvaise prise en charge des patients et les difficiles conditions de travail. Tous les services de l’aide à domicile se trouvent aussi impactés.
Par un amendement ajouté à la loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) l’Etat devient actionnaire minoritaire à LA POSTE, marquant ainsi une rupture pour l’opérateur postal. La CDC devient majoritaire par sa contribution à la CNP et permet à LA POSTE d’accumuler 6 mds d’€ de fonds propres. Ce montage capitalistique est un coup de communication et une opération financière, poursuivant à vitesse grand V depuis la transformation en 2010 du statut en société anonyme à capitaux publics.
Qu’il s’agisse des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ; de la remise en cause du droit à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur et par le gaspillage que constitue le service national universel ; des atteintes au service public, en particulier CAP 22 ; des destructions d’emplois au travers de la désindustrialisation ; des attaques portées à notre système de santé ; de la destruction de notre système de retraites ; du gel des prestations sociales, l’an 2 de la Macronie accélère l’offensive antisociale, les réformes incendiaires maintenant un rythme d’enfer.
C’est dans ce contexte que les organisations syndicales et étudiantes (la CGT, FO, Solidaires, UNEF et UNL) ont décidé de faire du 9 octobre prochain une journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéen, exhortant le gouvernement à entendre les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi et les retraités-es.
Cette action rejoint celle lancée dès le début juillet par l’intersyndicale Retraites (G9) qui appelle ses organisations à mobiliser dans l’unité, le plus grand nombre de retraités pour faire entendre leurs voix et manifester leur mécontentement et leur colère à l’égard du gouvernement et de son Président.
Faire du 9 octobre une grande journée nationale d’actions et de manifestations à travers toute la France.
Le 3 octobre des délégations venues de tout le pays vont déposer les milliers de pétitions recueillies depuis le printemps au Président du Groupe LREM de l’Assemblée nationale.

L’aménagement numérique du territoire est en fort déséquilibre. Le département de la Dordogne n’échappe pas à cette règle. Malgré les déclarations faites par le Conseil Départemental qui investit dans les infrastructures réseaux en haut débit avec l’argent des contribuables au détriment de la puissance publique nationale et pour le bonheur des opérateurs privés, notre Périgord reste à la traine.
La prise en charge territoriale de ces zones fragilisées a, au mieux, fait l'objet d'une politique palliative sans véritable réflexion à moyen ou long terme. Toute une population a été oubliée. Les phénomènes de désertification que connaissent des territoires entiers laissent les populations locales face à des fractures béantes : fracture sanitaire, fracture numérique, fracture éducative et universitaire, fracture économique. (Source : Sénat, commission de l'aménagement du territoire et du développement durable, déposé le 31 mai 2017)
« Nous sommes passés d'un territoire à aménager à un territoire « à ménager ».
La progression d'une approche libérale de l'action publique a contribué à revoir le rôle et le périmètre des interventions de l'État. L'ouverture à la concurrence définie par l’Union Européenne de certains secteurs stratégiques antérieurement dirigés par des monopoles, et le recul du secteur public, ont contribué à cette évolution. En l'absence de stratégies nationales définies par l'État, la multiplication des opérateurs et des agences, notamment des autorités administratives indépendantes, s'est accompagnée d'une dilution et d'une fragmentation de l'action publique dans des domaines d'intérêt national.
La dernière info en date de ces choix s’affirme par la décision d’Orange (anciennement France Télécom et opérateur historique) de cesser le 15 novembre prochain de commercialiser des abonnements au réseau téléphonique commuté (RTC), les lignes téléphoniques traditionnelles de manière progressive jusqu’en 2023. Ceux qui déménagent et les nouveaux clients devront donc passer par une box internet pour avoir un téléphone fixe.
Ce choix technique et financier risque de priver de téléphone les personnes peu habituées aux nouvelles technologies.
Toutefois, les nouvelles générations de seniors seront de plus en plus réceptives aux nouvelles techniques de communication. Pour autant, les études dédiées à la fracture numérique soulignent que l’âge reste un facteur significatif des inégalités d’accès au numérique.
En effet :
• 78% des non internautes ont plus de 60 ans ;
• 52% des retraités et 69% des plus de 70 ans ne se connectent pas au web par manque d’intérêt ;
• Seulement 37% des 60-69 ans et 10% des 70 ans et plus s’évaluent « compétents » dans leur utilisation d’Internet
• 55% des 60-69 ans et 89% des 70 ans et plus n’achètent rien en ligne ;
• 38% des +70 ans et 28% des retraités trouvent Internet trop compliqué à utiliser.
(Sources : SilverEco ; Etude Aeticom )
La CGT s’investit dans cet espace de communication qu’est Internet :
L’USR CGT 24 a décidé de mettre à disposition un site internet tourné particulièrement vers les retraités(es).
Cette première mouture élaborée par un travail collectif a plusieurs objectifs.
Proposer de gérer et de diffuser l’info syndicale de niveau local, national et international, sur notre département, au plus près des territoires (UL, syndicats, société civile)
Cibler les publics syndiqués ou non : les retraités(es), les salariés(es), des « partenaires », autres média, l’institutionnel…
Promouvoir les revendications spécifiques aux retraités(es) ; salaires différés (pensions), pouvoir d’achat, prestations sociales (sécurité sociale), santé, vivre sa retraite dans la dignité (perte d’autonomie, déserts médicaux, culture, sport, loisirs…
Faire partager les valeurs et les revendications/propositions CGT.
Proposer si possible des services (informatifs) aux utilisateurs du site.
Proposer un accès intranet réserver aux militants.
A terme, nous élaborerons un questionnaire à l’attention des syndiqués(es) pour connaitre leurs besoins en matière d’informations syndicales et de services.

Enfin, présentation du site, de ses rubriques…

*« les ouvrières illettrées de la société GAD », « la meilleur façon de se payer un costard c’est de travailler », « l'alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installés dans le bassin minier » « Quand des pays ont encore aujourd'hui sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d'y dépenser des milliards d'euros, vous ne stabiliserez rien », a lancé Emmanuel Macron le 8 juillet lors du G20 en parlant des femmes africaines. , « Une gare, c’est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ». Emmanuel Macron a assuré qu'il serait "d'une détermination absolue" sur la réforme du droit du travail. Il a ajouté: « Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ». Les Danois, « peuple luthérien » ouvert aux transformations, aux Français, des « Gaulois réfractaires au changement ».
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