INTERVENTION MME DOMINIQUE NOGUERES VICE PRESIDENTE LIGUE DES DROITS DE L'HOMME -AVOCATE
LA SECURITE EST LA PREMIERE DES LIBERTES...
Terme souvent galvaudé car il n'existe meme pas dans la déclaration des droits de l'homme de 1789 , par contre on parle de SURETE l'assurance que le pouvoir ne prendra pas le pas sur la liberté du citoyen .Par contre ce terme de SURETE est repris par le gouvernement et les médias COMME la SECURITE DE L'ETAT (déclaration par la droite en 2002 qui en a fait un PONCIF jusquà notre époque et donc cette définition complétement FAUSSE.
LE NUMERIQUE MET IL EN PERIL NOS LIBERTES ?
JE N'AI TIEN A CACHER ...
SI JE VOUS DEMANDAIS VOS CLES DE MAISON VOTRE CARTE BANCAIRE VOS CODES ET TOUT UN TAS D'INFORMATIONS PERSONNELLES ?
VOUS ME REPONDRIEZ PROBABLEMENT NON ET POURTANT....
SI CES INTERROGATIONS VOUS INTERPELLENT CLIQUEZ SUR LE LIEN CI DESSOUS AFIN DE LIRE LA VIDEO DE D. NOGUERES .
PETITE BIOGRAPHIE DE DOMINIQUE NOGUERES
—Sur les caricatures, on voit un homme moustachu, en robe d'avocat ou en civil. C'est Louis Noguères, député SFIO des Pyrénées-Orientales, qui fut en juillet 1940 l'un des 80 députés qui refusent les pleins pouvoirs à Pétain. Dominique Noguères, sa petite-fille, sourit aux dessins qui ornent son bureau. Ils racontent l'histoire d'une lignée d'avocats courageux. Louis, le grand-père résistant, retrouva pendant l'Occupation, dans les maquis de Lozère, son fils Henri, le père de Dominique. A la Libération, Henri dirigera la Haute Cour de justice et jugera les collabos. Historien, journaliste, il a 60 ans quand il se réinscrit au barreau. Entretemps, il est devenu président de la Ligue des droits de l'homme, à laquelle il avait adhéré dans les années 30.
Aujourd'hui, on croise sa fille dans les prétoires aux côtés des sans-papiers.Présidente de la fédération parisienne de la LDH, elle s'est plantée un matin de mars 1996 devant l'église Saint-Ambroise à Paris, occupée par des Africains: «J'ai tout de suite compris que c'était une grosse affaire.» Elle n'a plus quitté les sans-papiers. Avec eux, elle est embarquée par la police lors de l'évacuation du gymnase Japy, quelques jours plus tard. A une manifestation devant la préfecture de police de Paris, elle est prise à partie par les CRS, manque d'étouffer, pressée contre les grilles du métro. A la Ligue, elle se bagarre pour que ses idées: «Pas l'ouverture des frontières sans condition, mais la liberté de circulation. Les gens ont le droit d'aller et de venir comme ils veulent, c'est différent du droit au séjour.» Parfois, ses positions la rapprochent plus de Ras l'Front que de sa chère LDH. Mais la ligue est une affaire de famille. Quand, en 1980, un attentat de l'extrême droite visant son père se trompe de cible, c'est son appartement qui brûle. Devant l'immeuble dévasté, elle décide de rentrer à la Ligue, «pour qu'ils n'aient pas le dernier mot». Aujourd'hui, l'avocate s'exaspère de la loi Chevènement, «qui a rebricolé les lois Pasqua, avec des effets désastreux». Se dit «révulsée» par le cas «des célibataires qui ont dix ans de séjour ici, haut comme ça de feuilles de paye et qui sont rejetés de la régularisation».