COMPRENDRE et PARTAGER, puis AGIR
Ce mouvement de d’exaspération « Gilets jaunes », qui se prolonger, est l’expression d’une immense colère. Et on aurait tort de la limiter aux seules taxes sur les carburants. Cette colère, la CGT la comprend et la porte au quotidien depuis plusieurs mois et au travers de nombreuses journées d’action et de grèves.
Avant les vacances, la « convergence » des luttes était couramment évoquée. Elle n’a pas eu lieu et on ne pourra pas accuser la CGT d’être restée les pieds dans le même sabot sur cette question. Mais c’est un fait, la convergence des luttes n’a pas eu lieu.
Une convergence des colères et Un sentiment d'injustice exacerbé
En revanche, la convergence des colères a bien lieu : celle des salariés, celle de ceux qui ont obligatoirement besoin de leurs véhicules pour aller travailler ; celle des petits salaires dans le rouge le 15 du mois ; celle des retraités victimes d’un véritable racket ; celle des chômeurs, des sans ressources…
Ajoutez à cela un fort et justifié sentiment d’injustice entre ceux qui peinent et les amis de Macron qui se gavent. Ajoutez, aussi, un dégoût face à l’arrogance et au mépris gouvernemental et vous réunissez ainsi tous les ingrédients pour la convergence des colères.
La question, c’est comment transformer cette colère en prise de conscience des raisons de cette situation, cibler les responsables, proposer une alternative à la politique suicidaire de Macron.
Il y a eu des milliers de gilets jaunes dans les rues. C’est très important. Avez-vous remarqué que lorsque les syndicats rassemblent un chiffre de manifestants similaire, les médias annonçaient un « échec » et accusait « les preneurs d’otages ».
Une véritable politique écologique devrait par exemple taxer les énormes bateaux de tourisme, taxer les compagnies aériennes, les multinationales de l’industrie pétrolière, et mener une action en faveur du transport ferroviaire débarrassant nos routes des poids lourds. Mais là, on n’entend plus rien.
Il y a une leçon à tout cela : lorsque, particulièrement, les syndicats sont méprisés, baladés lors de prétendues négociations, relégués à des chambres d’enregistrement, le risque est grand de sombrer dans l’aventure.
FACE AU RACKET ET A L’HUMILIATION
LA COLERE NE SUFFIT PLUS VIENT LE TEMPS DE LA REVOLTE
AGIR POUR LE POUVOIR D’ACHAT ET CONTRE LE COÛT DU CAPITAL
Il y a donc urgence à répondre aux attentes sociales, principalement :
- Augmenter le SMIC à 1800 € brut, avec répercussion sur l’ensemble des salaires, des pensions, des allocations, des minima sociaux ;
- Une prise en charge conséquente du coût des transports par les employeurs ;
- TVA à 5,5% sur les produits de première nécessité : le gaz, l’électricité… ;
- Une fiscalité juste, tenant compte des revenus, le rétablissement de l’ISF.
Ces revendications sont urgentes et légitimes alors que la France est le 5è pays producteur de richesses dans le monde.
Dans cette période de clair-obscur où peuvent surgir des monstres , La CGT est au service des citoyens, des salariés, des retraités, des privés d’emploi, pour un monde de progrès et de justice sociale.
Le 1er décembre, à BERGERAC, avec la CGT, les retraités-es seront dans la rue pour exiger des réponses immédiates et précises sur leurs justes revendications :
Non à la retraite par points !
Revalorisation des pensions et indexation sur les salaires !
Annulation de la hausse de 1,7 point de la CSG et transformation de la CSG en cotisations sociales !
Rétablissement ½ part pour les veuves et retour à l’exonération de la majoration familiale !
Pour la reconquête de notre Sécurité sociale « 100% SECU » !
Pour de véritables moyens humains et financiers pour les Résidences autonomie et les EHPAD !
URGENCE MOBILISATION
RASSEMBLEMENT SAMEDI 1ER DECEMBRE A 10H
A BERGERAC Devant Immeuble « Nouvelles Galeries »
Nous distribuerons et ferons remplir un questionnaire "Vos revendications, vos besoins", à l'attention des retraités-es essentiellement. , et nous ouvrirons un cahier de doléances des retraités-es du bergeracois.