Communiqué de presse de l’UCR-CGT relatif au coronavirus.
CORONAVIRUS LES RETRAITES EXIGENT DES MOYENS POUR LA SANTE
ARGUMENTAIRE
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Les retraités, des privilégiés ? Intox…
Les retraités, des privilégiés ? Intox…
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, la hausse de la CSG a été utilisée pour diminuer les pensions, au profit des patrons et non pas des salariés, comme il l’a affirmé. Retour sur une étude de l’Insee qui a démenti cette fable et bien d’autres…
La CSG
En janvier 2018, la bande à Macron a augmenté la CSG de 1,70 point,diminuant de 1,83% les pensions nettes perçues par 10 millions de retraités. « Nous voulons que le travail paie », disaient les ministresBruno Le Maire et Gérald Darmanin. Moyennant quoi, la hausse de la CSG imposée aux retraités a servi à supprimer les cotisations chômage et maladie retenues précédemment sur la feuille de paie des salariés.
Ces derniers ont-ils été mieux payés pour autant ? En page 141 du document France, portrait social, publié le 19 novembre 2019, l’Institut de la statistique et des études économiques (Insee) note que « la réforme fait 15,6 millions de ménages gagnants, mais aussi 10 millions de perdants. Le gain moyen en niveau de vie varie entre 60 et 90€ [par an,ndlr] pour les personnes situées entre le 2e et le 9e décile. (…) Au contraire, elle donne lieu à une forte baisse du niveau de vie au sein des ménages dont la personne de référence est retraitée(perte moyenne de 260€)» par an. Sans commentaire !
La retraite par points
Le premier argument avancé par Emmanuel Macron pour prétendre que la retraite par points serait plus équitable que chacun des systèmes en place aujourd’hui fut le suivant : « Chaque euro cotisé donnera les mêmes droits à pension pour tous ». Qu’en est-il réellement ?
Pour comprendre l’escroquerie, il faut revenir sur l’histoire du calcul des pensions de base servies par la Caisse nationale de l’Assurance vieillesse (Cnav). Jusqu’à la réforme mise en place à partir de 1994 par le gouvernement Balladur, la Cnav donnait aux salariés du privé une pension complète dès lors qu’ils avaient cotisé durant 150 trimestres. Son montant était égal à 50% du salaire des dix meilleures années de la carrière de chacun. Ce calcul portait donc sur les 40 meilleurs trimestres. Ceux nés en 1933 ont été les derniers à en bénéficier. Ensuite, on est passé progressivement aux 25 meilleures années. C’est désormais le cas pour tous ceux nés à partir de 1948. Ce calcul sur 100 trimestres fait diminuer considérablement les pensions des personnes qui ont perdu leur emploi ou qui ont pointé souvent au chômage. Il pénalise aussi les femmes qui se sont arrêtées pour élever des enfants. Par points, sur toute la carrière, le système Macron sera encore pire.
La pauvreté comme prespective...
L’idée que les retraités seraient des privilégiés est souvent mis en exergue pour tenter de leur opposer les actifs. Une lecture biaisée de certaines statistiques peut faciliter cette croyance. Le document intitulé France, portrait social donne des éclairages sur « quarante ans d’évolutions de la société française ». Il nous dit qu’il y a aujourd’hui en France « 8,9 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté avec moins de 1041€ par mois, soit 14,1% de la population ».
Le taux de pauvreté ne serait que de 7,6% chez les retraités. En France, la pension est encore de 1389 € mensuels en moyenne nationale, celle des femmes étant inférieures de 42% à celle hommes. Si les retraités d’aujourd’hui sont moins nombreux que la moyenne des Français à tomber dans la pauvreté, c’est parce que le système de retraite par répartition a corrigé certaines inégalités. S’il est adopté, le système par points va les aggraver.
Les retraités et le logement
L’ouvrage de l’Insee nous indique qu’en 2013 « 57,9% des ménages métropolitains sont propriétaires de leur résidence principale » dans notre pays. Ce chiffre dépasse les 70% pour les ménages de plus de 60 ans, alors qu’il n’est que de 46% pour les ménages dont la personne de référence est âgée de 30 à 39 ans.
Mais, d’une façon générale, les retraités d’aujourd’hui sont devenus des accédants à la propriété quand ils avaient de 30 à 39 ans, voire plus tard, en empruntant parfois à des taux d’intérêt de 15% au milieu des années 1980! Fruit d’une vie de travail, la propriété de son logement n’est pas un privilège, comme les gens au pouvoir tentent de le suggérer aux jeunes générations en galère.Cela étant, près de 30% des retraités sont locataires de leur logement. Ils ont souvent des petites pensions et ont subi une baisse de 5 € par mois, puis la sous revalorisation à 0,3% de l’Aide personnalisée au logement deux années de suite, depuis l’élection d’Emmanuel Macron.
Privilégiés les retraités ? Oui une cible privilégiée de la politique d’Emmanuel Macron et de son gouvernement, comme le sont, avec leur projet de réforme, les futurs retraités. Retrait de la réforme et revalorisation du pouvoir d’achat des retraités, deux exigences contre le mensonge et la régression.
Gérard Le Puill
Un communiqué de l'intersyndicale pour le 31 mars
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Les retraités actuels feraient bien de se méfier
La situation faite aux retraités aujourd’hui est la confirmation évidente des intentions réelles du gouvernement pour les futurs retraités : la baisse des pensions. Mais les retraités actuels auraient tort de penser que la réforme ne les concerne pas. Ils ont au moins trois raisons de s’inquiéter de l’avenir de leurs propres pensions.
La baisse des ressources de la Sécurité Sociale
C’est au nom des déficits de la Sécurité Sociale et notamment de son régime de retraite que les pensions n’ont pas été revalorisées à hauteur de l’inflation, loin s’en faut, que la hausse de la CSG a été justifiée tout comme le blocage des retraites complémentaires. Or, les déficits ont été fabriqués. Le gouvernement s’est bien gardé de dire que les régimes de retraite sont bénéficiaires depuis 2016 et que les comptes de la Sécurité Sociale sont à l’équilibre depuis 2014. Un excédent de 11 milliards a même été enregistré en 2019. Le déficit affiché en 2019 de 5 milliards est dû en réalité à des dépenses qui auraient dû être prises en charge par l’Etat et non pas sur le budget de la Sécurité Sociale.
Mais il y a pire. Au nom de la compétitivité des entreprises et de la nécessité de baisser « le coût du travail », près de 100 milliards d’exonérations sociales au total ont été accordés au patronat et privé d’autant les ressources de la Sécu.
Le projet de réforme prévoit de priver la Sécu de 4,5 milliards/an des cotisations des salaires au dessus de 120 000 €/an, pour les inciter à avoir recours aux fonds de pensions et autres assurances privées.
La baisse des moyens de financement de la Sécurité Sociale est l’argument idéal pour justifier la réduction du montant des pensions actuelles et à venir. D’autant qu’avec l’argument le gouvernement possède les leviers pour procéder à la baisse des pensions : l’augmentation de la fiscalité pesant sur les retraites : CSG, CRDS…, mais aussi la désindexation des retraites de l’inflation, abandonnée théoriquement en 2021 pour les revenus supérieurs à 2000 euros, mais on sait ce que valent les promesses d’Emmanuel Macron.
Le plafond assigné au volume de dépenses du régime des retraites, soit 13,8 %, voire moins, du PIB est un autre levier pour justifier la baisse de l’ensemble des pensions et le recours à la capitalisation.
Le faux prétexte de l’universalité
C’est un des fondements affichés du projet de réforme en discussion. Il y a fort à parier, si la réforme passe, que le gouvernement l’évoquera pour entamer la conversion du régime actuel des retraites solidaire par répartition en système de retraite par points. Or on sait également que ce système organise la baisse programmée et automatique du niveau des retraites. Et cela afin d’éviter l’épreuve de réformes successives qui suscitent à chaque fois l’opposition d’une majorité de la population.
Pour l’instant le gouvernement affirme qu’il souhaite maintenir, « sauver » même le régime par répartition pour les retraités, mais qu’en sera-t-il lorsque la réforme envisagée sera mise en œuvre ?
La culpabilisation
Les retraités qui protesteraient contre cette évolution vers un système unique par points se verraient alors accusés de vouloir maintenir le « privilège » d’un régime plus favorable que celui des nouveaux retraités, leurs enfants et petits-enfants.
C’est le troisième volet de la stratégie d’Emmanuel Macron : culpabiliser les retraités. Comme il l’a fait pour expliquer la hausse de la CSG, les retraités bénéficiant du régime solidaire par répartition seraient alors désignés comme les tenants d’une injustice insupportable qu’il faudrait réparer au plus vite.
Ajoutons à cela les perspectives de crises financières successives auxquelles les finances de l’Etat, c'est-à-dire nos impôts, devront faire face et nous avons une idée du piège dans lequel Emmanuel Macron, son gouvernement et ses députés godillots voudraient enfermer tous les retraités d’aujourd’hui et de demain. Un piège qui, comme aux Etats-Unis, pourrait priver des millions de retraités de leurs pensions en cas de faillite des fonds de pensions.
C’est cette mécanique infernale qu’il nous faut stopper et c’est tout à l’honneur des grévistes et de leurs soutiens d’exiger le retrait du projet de réforme mortifère que le président et ses ministres veulent imposer à la majorité de la population.
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ENTRETIEN MARTINEZ ET ALTERNATIVE ECONOMIQUE
MARTINEZ : « LES JEUX NE SONT PAS FAITS »
La CGT ne baisse pas la garde. Même après trois mois de contestation qui n’ont pas fait pas reculer le gouvernement. Même après le recours au 49.3 à l’Assemblée nationale pour faire passer la réforme des retraites en force. Pour Philippe Martinez, le secrétaire général de la centrale de Montreuil qui appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 31 mars, le conflit social nourrit toutes les autres formes de rejet de ce projet de système universel, y compris dans les urnes.
La CGT qui, tout comme FO, vient de claquer la porte de la conférence de financement,
présentera ses propositions au sein de la contre-conférence de l’intersyndicale (CGT, FO,
CFE-CGC, FSU, Solidaires) qui se tiendra au Cese le 24 mars. Philippe Martinez revient
également sur les orientations stratégiques que doit prendre la CGT si elle ne veut pas rater le coche des nouvelles évolutions du travail.
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14 MARS 2020 MANIF POUR LE CLIMAT
PROCHAINE ACTION LE 14 MARS L'INTERSYNDICALE APPELLE A PARTICIPER AUX MARCHES POUR LE CLIMAT.
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MANIFESTATION LE 6 MARS 12H30 PERIGUEUX ARBRE DES LIBERTES
LE 6 MARS A 12H30 DEVANT L'ARBRE DE LA LIBERTE A PERIGUEUX
AFIN DE PREPARER LA MANIF DE VENDREDI 12H30 A L'ARBRE DE LA LIBERTE. POUR LA CHORALE IMPROVISEE .
Voici les paroles ci dessous :
HYMNE DU MLF OU HYMNE DES FEMMES
Sur l’air du « Chant des Marais »
(très souvent entonné lors de la manif nationale à Paris le 15/01/2004)
Nous qui sommes sans passé les Femmes
Nous qui n’avons pas d’histoire
Depuis la nuit des temps les Femmes
Nous sommes le continent noir
Levons-nous femmes esclaves
Et brisons nos entraves DEBOUT
Asservies humiliées les Femmes
Achetées vendues violées
Dans toutes les maisons les Femmes
Hors du monde reléguées
Levons-nous femmes esclaves
Et brisons nos entraves DEBOUT
Seules dans notre malheur les Femmes
L’une de l’autre ignorée
Ils nous ont divisées les Femmes
Et de nos soeurs séparées
Levons-nous femmes esclaves
Et brisons nos entraves DEBOUT
Le temps de la colère les Femmes
Notre temps est arrivé
Connaissons notre force les Femmes
Découvrons-nous des milliers
Levons-nous femmes esclaves
Et jouissons sans entraves DEBOUT
Reconnaissons-nous les Femmes
Parlons-nous regardons-nous
Ensemble on nous opprime les Femmes
Ensemble révoltons-nous
Levons-nous femmes esclaves
Et brisons nos entraves DEBOUT
Ensemble en mouvement les Femmes
Nous vaincrons la répression
Chaque jour nous retrouve en armes
Vivent nos révolutions
Nous ne sommes plus esclaves
Nous n’avons plus d’entraves
DEBOUT DEBOUT DEBOUT
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Christophe Prudhomme - Coronavirus : "Nous ne pourrons pas hospitaliser tout le monde"
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