AGIR CONTRE LES DESERTS MEDICAUX
A LIRE SUR ww.ucr.cgt.fr
De moins en moins de médecins et de plus en plus de besoins. Comment répondre à la demande quand tout semble partir à vau l’eau ? La société a évolué, les politiques de santé doivent suivre le mouvement. Encore faut-il le décider.
Depuis 20 ans, des mesures soi-disant incitatives sont prises par les pouvoirs publics pour tenter de trouver une solution aux déserts sanitaires. Force est de constater que les régions alors les plus en manque sont encore plus en difficulté aujourd’hui. Pourquoi ? La question est assez simple, elle fait l’objet de controverses depuis deux siècles : le marché s’autorégule-t-il ? Et bien, la réponse est non, dans ce domaine comme dans le reste de l’économie.
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De la genèse des conquis sociaux de 1936 en France… à leur destruction en 1940”
VIDEO en ligne :
Par Gérard DEL MACHIO, membre de la Commission exécutive USR24.
Cliquez sur le lien ci-dessous.
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PRIX DES CARBURANTS
VRAIES SOLUTIONS POUR VRAIE COLERE
VOIR SUR LE SITE FNIC/CGT
http://www.fnic-cgt.fr/prix-des-carburants.html
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Les Retraité-es aiment la fonction publique
LES RETRAITES-ES AIMENT LE SERVICE PUBLIC
Des destructions programmées
Les missions des services publics en ligne de mire. La privatisation s’installe sur fond de précarité. Les usagers deviennent des clients. Bien mal traités.
Le processus de libéralisation de l’économie enclenché depuis plus de trente ans s’est développé d’abord lentement pour s’accélérer avec le mandat de François Hollande. Il nous est proposé « la totale » sous le quinquennat Macron. Pas de changement donc, mais continuité. Que ce soit dans les domaines du service public qui ont été privatisés ou dans ceux qui sont en cours de liquidation pour cause de privatisation, la logique de destruction de tout ce qui est collectif et public poursuit inlassablement sa course de fond.
Une aggravation dangereuse et lourde de conséquences…
Toutes leurs décisions porteuses de lourdes régressions et la poursuite, à la hussarde, de « CAP 2022 », entreprise de démantèlement des services publics :
• Suppression des CHSCT (par fusion avec les CT)
• Remise en cause du caractère national des CAP dans la Fonction publique de l’État et restriction de leurs prorogatives dans les trois versants
• Identification de métiers pour lesquels le recrutement de titulaires ne serait plus la règle
• Développement de la part individuelle de la rémunération…
Nouvelle attaque d’une très grande violence à laquelle se livrent Edouard Philippe et Gérald Darmanin :
• En préconisant un plan de départ volontaire pour accompagner les abandons de missions et les nouvelles suppressions d’emplois envisagées
• Le recours accru au non-titulariat et à la précarité
• L’extension du salaire au mérite et donc de la rémunération accessoire et discriminante
• La diminution des instances de représentation du personnel
Ainsi, ces dispositions libérales s’inscrivent concrètement dans la vie quotidienne, particulièrement pour les plus fragiles.
Les salariés premières victimes, les usagers retraités subissent…
Ainsi, vous voulez envoyer un courrier et le faire peser, vous n’allez plus au bureau de Poste qui est fermé, mais chez le commerçant du coin, dans un magasin ouvert de 7 à 22 heures, 7/7 jours. Ceci est vrai aussi bien dans des quartiers des villes mais aussi pour de plus petites agglomérations et des villages où parfois un seul lieu offrira tous les services qui étaient assurés hier par le secteur public.
Dans ce tableau noir imposé, les retraités payent leur part, pour de multiples raisons. Ils assistent sur le vif à la décadence des services publics et la subissent aux premières loges.
Le comble de l’indécence, en matière de relation « de service », c’est le service payant des visites à domicile de La Poste par les facteurs pour s’occuper des personnes âgées. Et sans compter l’arnaque des télécommunications, désormais totalement privées, qui redoublent de surenchère pour qu’avec des services gratuits à l’origine, ils s’avèrent au final de plus en plus chers pour celles et ceux qui se retrouvent souvent seuls-es face à une voix anonyme et dans un labyrinthe de choix compliqués.
Construire ensemble, fonctionnaires, usagers, la réponse collective
Le mode de vie imposé à la majorité de la population a modifié le rapport des citoyens aux services publics.
La nécessité d’un service public de qualité doit devenir une priorité.
En convaincre les citoyens et en particulier les retraités-es est un combat difficile parce beaucoup de terrain a déjà été perdu.
Pour le reprendre c’est partir de l’existant pour faire du neuf, donc du collectif.
De la nostalgie à l’innovation, le pas peut se franchir très naturellement. C’est le moment.
POUR UNE FONCTION PUBLIQUE AU SERVICE DU PROGRÈS SOCIAL
POUR UNE FONCTION PUBLIQUE DISPOSANT DES MOYENS BUDGÉTAIRES SUFFISANTS ET PÉRENNES
POUR UNE FONCTION PUBLIQUE ASSISE SUR LE STATUT GÉNÉRAL DES FONCTIONNAIRES
POUR UNE FONCTION PUBLIQUE DOTÉE DES EMPLOIS NÉCESSAIRES À LA MISE EN OEUVRE DES MISSIONS PUBLIQUES
LES SERVICES PUBLICS, LA FONCTION PUBLIQUE SONT LE BIEN
COMMUN DES CITOYEN-N-E-S ET DES USAGER-E-S !
C’EST ENSEMBLE QU’IL NOUS FAUT LES DÉFENDRE ET LES
DÉVELOPPER AU SERVICE DE L’HUMAIN, DE LA SOLIDARITÉ,
DE L’ÉGALITÉ ET DE LA JUSTICE !
C’EST DANS CE SENS QUE LES RETRAITES-ES DE LA CGT
VOUS APPELLE À VOTER LE 6 DECEMBRE 2018
POUR LES LISTES ET CANDIDATS-ES PRESENTES-ES PAR LA CGT
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Fête de Vie Nouvelle
Les retraité(e)s CGT vous convient à la 4ème fête de leur magazine Vie Nouvelle.
Vendredi 9 novembre se déroulera au Foyer Socio-culturel de Trélissac la fête de Vie Nouvelle, le magazine de l’Union confédérale des retraités CGT. Organisée par l’Union syndicale des retraités (USR) de Dordogne, cette quatrième édition devrait à nouveau rassembler un très grand nombre de retraité(e)s.
Ouverte à partir de 9 heures et clôturée à 18 heures après un bal musette animé par le trio Fernand Chevalier, cette journée s’annonce riche et conviviale, chaleureuse, militante et gourmande...
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Quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup !
MULTILATÉRALE HAUT-COMMISSARIAT AUX RETRAITES DU 10 OCTOBRE 2018
Le haut-commissaire aux retraites a réuni les organisations syndicales de salariés et d’employeurs le 10 octobre pour un bilan de la 1ère phase de concertation sur la réforme systémique des retraites.
Face aux risques que comporte une réforme aussi radicale, en particulier, pour les salariés les plus fragiles (carrières hachées, CDD, temps incomplet de nombreuses femmes salariées, etc.), le gouvernement allonge les délais et recule la présentation du projet de loi à juin 2019, après les échéances électorales.
Il a présenté un cadre qui reste très flou destiné avant tout à rassurer. La majorité des citoyens n’est, en effet, pas dupe des risques de baisse des pensions pour toutes et tous.
Les mécanismes de redistribution et de solidarité sont tous remis en cause, ce qui vise en premier lieu les salariés du secteur privé. Il y a tout lieu de craindre que les nouveaux mécanismes de solidarité que le haut-commissariat envisage de reconstruire soient plus restreints, plus ciblés, plus individualisés, avec des économies réalisées sur le dos des plus fragilisés.
Cette perspective de régime unique conduirait à la disparition des régimes des fonctionnaires et des régimes spéciaux et, en conséquence, à la remise en cause des statuts d’agents publics et de fonctionnaires. De même, les retraites complémentaires disparaîtraient.
Aucune perspective de gouvernance démocratique du système de retraite n’a été évoquée par le haut-commissariat.
En affichant le maintien du niveau de cotisation (28 %) et de l’âge d’ouverture du droit à retraite (62 ans), le gouvernement veut faire croire que le nouveau système maintiendra le niveau de pension et l’âge de départ, avec un supplément de transparence. Il n’en est rien.
Si par exemple on applique les règles de la retraite complémentaire actuelle en points (Arrco-Agirc) à la totalité du salaire, une pension de 1600 euros passerait à 1000 euros.
Le gouvernement doit sortir du flou.
Le système en point ne permet d’évaluer la pension qu’à la veille de la retraite. Il prend en compte la totalité de la carrière et pas les meilleures années (privé) ou la fin de carrière (public).
La solidarité ne consistera qu’en points supplémentaires dont rien ne garantit qu’ils seront au niveau du salaire antérieur (maladie chômage, maternité, etc.).
Pour la CGT, les priorités sont : quel montant de pension et à quel âge ? Points sur lesquels le projet ne dit rien et n’apporte aucune garantie.
La CGT réaffirme son opposition à ce projet et portera des propositions pour améliorer les droits de toutes et tous.
Montreuil, le 10 octobre 2018
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