LE 9 OCTOBRE, TOUS DANS LA RUE, PARTOUT
Appel CGT - FO - SOLIDAIRES - LSR
Retraités et retraitées ! tous et toutes dans la rue le 9 octobre
Le gouvernement vient de décider : les retraites ne seront revalorisées que de 0,3 % en 2019 et 2020 alors que les prix ont déjà augmenté de 2,3 % de juillet 2017 à juillet 2018.
Il décide unilatéralement de ne plus s’appuyer sur l’inflation mais sur les prévisions de croissance. Ce sont les prémices d’un changement de système en un régime par points.
C’est une nouvelle amputation du pouvoir d’achat des retraités après la baisse de la pension de 1,7 % avec l’augmentation de la CSG.
Concrètement, pour une retraite brute de 1500 euros, l’augmentation de la CSG a réduit la retraite de 25,5 euros par mois. Avec une hausse des prix de 1,7 % et une majoration des pensions seulement de 0,3 %, ce retraité perd en plus 21 euros par mois. Et cela après des années de revalorisation dérisoire des retraites !
Les salariés comme les retraités subissent une réduction de leurs droits et rémunérations. Tenter d’opposer les salariés aux retraités, les chômeurs à ceux qui ont un emploi, les plus jeunes aux plus anciens, le public au privé, les précaires de plus en plus nombreux aux CDI ne peut masquer que les bénéfices du CAC 40 battent des records, que l’ISF est supprimé… Une petite minorité est de plus en plus riche aux dépens des retraités, des salariés, comme du reste de la population. Ce gouvernement a même le cynisme d’annoncer un « plan pauvreté » alors que sa politique conduit à accroitre fortement leur nombre : une partie des personnes âgées est en voie de paupérisation.
Actifs, retraités, nous avons les mêmes intérêts !
Ce qui est en jeu c’est le droit de vivre de sa retraite.
Depuis des années le pouvoir d’achat des retraités diminue : désindexation des pensions sur les salaires, baisse de l’APL, taxation via la CSG, la CASA, la CRDS, suppression de la demi part fiscale pour les veuves, imposition des 10% de majoration de pension pour avoir élevé 3 enfants. Sans compter le coût des mutuelles, des hébergements en EHPAD, le recul des services publics : hôpitaux, transports, énergie…
Mais nous sommes aussi inquiets pour l’avenir :
Aujourd’hui, après toutes les réformes ayant déjà réduit les droits à la retraite, le gouvernement entend instaurer un système universel de retraites par points. Mais qui décidera de la valeur du point lors de son achat durant l’activité et au moment du calcul de la retraite ?
C’est le gouvernement, en fonction de la situation économique et du déficit budgétaire. Autrement dit le prix du point acheté en travaillant ne donne aucune garantie sur sa valeur au moment de la retraite !
Le régime universel, c’est la disparition de tous les régimes de retraite existants et l’alignement des droits vers le bas. Cela fragiliserait le principe du système de la retraite par répartition : les personnes cotisent durant leur vie professionnelle, ce qui leur ouvre des droits à pension. Le régime universel individualisé et par points, poussera au développement d'une retraite complémentaire par capitalisation répondant en cela aux appétits des assureurs.
Cette réforme menace tous les mécanismes de solidarité. Que deviennent, par exemple, les majorations de trimestres pour avoir élevé un enfant ? Il s’agit là de droits non liés à des « euros cotisés ».
Désormais, la pension de chacune et de chacun dépendra, de fait, de l’arbitraire gouvernemental, aujourd’hui, des exigences des actionnaires.
Elle menace aussi les pensions de réversion. Le gouvernement, après avoir envisagé de les supprimer, parle maintenant d’harmoniser les droits en introduisant en particulier des conditions de ressource qui n’existent ni dans la fonction publique ni dans les régimes complémentaires, etc. supprimant ou réduisant le montant des réversions.
Il dit également qu’il ne touchera pas aux réversions en cours. Ces propos démontrent qu’il entend remettre en cause les futures réversions.
Tout le monde est concerné par cette réforme
en premier lieu la grande majorité des actuels retraités
En effet, un retraité perçoit sa propre pension. La pension de réversion susceptible de s’y ajouter, plus tard après la réforme, serait calculée selon les nouvelles normes.
Sur ces questions comme sur tant d’autres le gouvernement entend remplacer des droits par des aides sociales aléatoires. Ce que nos ainés ont conquis est en jeu.
Retraités, nous vous appelons à défendre ces conquêtes à commencer par la sécurité sociale bâtie sur des cotisations et non sur l’impôt.
Pour défendre nos droits, l’UCR-CGT, l’UCR-FO, UNIRS-Solidaires et la Fédération LSR vous appellent à manifester le 9 octobre au côté des salariés, fonctionnaires, chômeurs, jeunes, dans l’unité à l’appel de la CGT, de FO, de Solidaires, de l’UNEF, de l’UNL et de la FIDL pour exiger le maintien de tous les régimes de retraite avec leurs droits actuels.
Non à la retraite en points !
Revalorisation des retraites et indexation sur les salaires !
Rétablissement ½ part pour les veuves et retour à l’exonération de la majoration familiale !
Pour la défense et le développement des services publics !
Pour la défense de notre Sécurité sociale !
Pour de véritables moyens humains et financiers pour les EHPAD !
Tout ceci est possible par un autre partage des richesses et la fin de leur accaparement par une minorité.
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La pauvreté ne mérite pas des déclarations de bonnes intentions.
Elle doit être éradiquée.
Suivant, à la lettre, la déclaration du Président « on dépense un pognon de dingue », le plan pauvreté, comme tous ceux qui sont mis en oeuvre depuis des années, déclare vouloir faire mieux avec moins. On connaît déjà l’efficacité de ce type de plan.
De quoi parle-t-on ? En France, est considéré comme pauvre tout individu vivant dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur à 60% du niveau de vie médian (1 015 euros par mois pour une personne isolée en 2015). Cela représente 14,2% de la population française. Parmi cette population pauvre, 1/3 sont des salariés. Pour ceux-là, le gouvernement ne prévoit rien. La CGT propose d’engager partout des négociations salariales, d’augmenter le Smic immédiatement à 1 800 euros, d’agir pour l’égalité professionnelle femme/homme et de sanctionner les employeurs qui imposent le temps partiel à ses salariés.
Parmi cette population pauvre, il y a les privés d’emploi dont 1 sur 2 n’est pas indemnisé ; et le gouvernement et le patronat envisagent encore d’économiser 1 à 4 milliards sur les allocations. Parmi cette population pauvre, il y a un tiers d’enfants. Si nous ne pouvons que nous féliciter de l’annonce de 30 000 postes de crèche (si les aides aux départements sont effectives, ce qui n’est pas le cas actuellement), un verre de lait au petit-déjeuner ne suffira pas à transformer un système éducatif qui accentue les inégalités sociales alors qu’il devrait les réduire. Parmi les 8,8 millions de pauvres, 1 million sont des retraités. Pour ceux-là, M. Macron leur a dit de se serrer la ceinture. La CGT propose que les pensions de retraites soient immédiatement augmentées et indexées sur le salaire moyen. Parmi cette population pauvre, il y a les bénéficiaires du RSA. Là aussi, 1/3 de ceux qui y ont droit n’engagent pas la démarche pour en bénéficier. Il faut y remédier. Le gouvernement entend regrouper l’ensemble des minimas sociaux y compris l’APL, dans un revenu universel d’activité (sans donner le montant) qui serait supprimé, si le bénéficiaire refuse à 2 reprises une offre d’emploi. On connaît déjà le résultat d’une telle approche. Elle oblige le bénéficiaire à accepter n’importe quel boulot et donc l’éloigne de l’indispensable épanouissement que chacun doit avoir au travail et, surtout, elle permet de tirer vers le bas les salaires et les conditions de travail de tous les autres salariés.
Pour un meilleur accompagnement des bénéficiaires du RSA, il ne faut pas, dans un même temps, envisager de supprimer 2 100 conseillers CAF d’ici 2022, de nombreux conseillers pôle emploi (la ministre n’ose pas annoncer le chiffre) et 50 000 fonctionnaires, notamment dans la fonction publique territoriale, qui est au coeur du dispositif de proximité. Il faut donc, au contraire, renforcer les moyens des services publics et des associations qui agissent, au quotidien, pour répondre aux besoins urgents des populations. La CGT exige non seulement que les emplois soient maintenus mais aussi augmentés à hauteur des missions nécessaires.
Enfin, 1/3 de la population pauvre sont les jeunes de 18 à 25 ans. Pour eux, le gouvernement a déjà baissé les APL et renoncé à encadrer les loyers alors que ce secteur de dépense représente, pour certain, 60% de leur budget. La CGT, avec les organisations de jeunesse, entend agir le 9 octobre et les prochains jours pour que ceux qui représentent l’avenir de notre pays ne soit pas sacrifiés. Fort de l’annonce de multiplier par 5 le nombre de bénéficiaires de la garantie jeune, nous devons poursuivre notre bataille pour sa généralisation et, surtout, que les moyens soient donnés aux missions locales pour y répondre correctement. Les bénéfices du CAC 40 ont explosé en 2017 avec 94 milliards d’euros. Les aides et exonérations aux entreprises sont de 230 milliards d’euros chaque année, sans aucun contrôle. Il y a un pognon de dingue pour éradiquer la pauvreté. C’est sur cette base que la CGT présentera ses propositions le 17 octobre prochain, journée mondiale de refus de la misère.
Montreuil, le 13 septembre 2018
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POUVOIR D'ACHAT
Le gouvernement maltraite les retraité-e-s
Le gouvernement veut encore baisser le pouvoir d’achat des retraité-e-s ! Il prévoit de revaloriser les pensions de
seulement 0,3 % en 2019 et 2020. L’inflation des 12 derniers mois s’élève à 2,3 %...
Des prestations sociales, comme l’APL, ne suivront plus l’inflation. Le gouvernement considère les retraités, non plus comme des citoyens qui ont travaillé, cotisé, acquis des droits en termes de retraite et de santé, mais comme des vieilles personnes qui coûtent cher, qui doivent être prises en charge pour leur assurer un minimum pour survivre.
Le Président de la République les considère comme des « nantis », et les remercie des efforts auxquels il les contraint. Ce n’est pas acceptable.
Il est dès lors utile de rappeler quelques éléments de la réalité vécue par un quart de la population.
Quelques réalités sur la contribution des « nantis » à l’effort national :
- Le montant moyen des pensions est de 1 376 euros bruts (1 283 € nets).
- Les pensions des femmes sont inférieures de 39 % à celle des hommes et 44,6 % des femmes retraitées
(13,6 % des hommes) perçoivent la pension minimum de leur régime d’affiliation.
- La pension est bien plus faible que le salaire moyen de 2 250 €, et même du salaire médian de 1 797 €.
- Le montant des pensions est resté bloqué d’avril 2013 à octobre 2017 (exceptés les 0,1 % d’octobre 2015).
- En 2018, le montant des pensions est de nouveau bloqué puisque toute éventuelle revalorisation a été repoussée à janvier 2019, alors que les prix ont augmenté de 2,3 % lors des 12 derniers mois.
Depuis vingt ans, les retraités perdent en moyenne 1 % par an par rapport au salaire moyen à cause de la revalorisation des pensions qui n’est plus indexée sur le salaire moyen mais sur l’indice INSEE de l’inflation.
Le nombre de retraité-e-s pauvres, selon le Secours populaire, est de plus de 1 million, soit 8 % de la population, qui vit avec moins de 1 000 euros par mois.
Les pertes de pouvoir d’achat se cumulent :
- la CSG est passée de 1,1 % à sa création à 8,3 % en 2018. Le gouvernement a menti en affirmant qu’il y aurait compensation en octobre 2018 par la baisse de la taxe d’habitation, nous avons maintenant la preuve que c’est
faux, plus de 91 % des retraité-e-s (6,4 millions) perdront en moyenne 380 € sur l’année 2018 !
- la CRDS créée en 1996 à 0,5 %.
- la CASA créée en 2013 à 0,3 %, soit 9,1 % de retenues sur de nombreuses pensions.
En 3 ans : 1 500 € pris dans la poche du retraité :
Exemple concret d’un retraité qui percevait en décembre 2017 la pension moyenne de 1 376 € bruts.
Sans compter les pertes du passé (gel des pensions, CASA, CRDS), à partir du 1er janvier 2018, il perd
1,7 % avec la CSG, et 1,7 % avec la hausse des prix évaluée pour 2018 : la facture est de 561 € de perte de
pouvoir d’achat pour l’année 2018.
Si le gouvernement limite à 0,3 % la revalorisation des pensions, pour une inflation de 1,7 %, ce sera une perte
de 511 € par an en 2019 et en 2020.
Cela représente plus de 1 500 € sur trois ans : plusd’un mois de pension !
Côté mesures fiscales, la suppression de la 1/2 part fiscale pour les veuves avait fortement alourdi la facture pour 3,6 millions de contribuables, et la fiscalisation des 10 % du complément de pensions pour avoir élevé 3 enfants a augmenté les impôts pour beaucoup.
Pendant ce temps, le minimum vieillesse a été « revalorisé » de 30 euros au 1er avril 2018, mais l’APL a baissé de 5 euros mensuels en janvier 2018 puis a été gelée en 2018 (cela concerne 41 % des retraités qui vivent en HLM); la part du budget de l’état destinée au logement doit baisserde 18 % sur 2 ans (2018-2019).
Le prix du gaz a augmentéde 6,9 % en janvier 2018, puis de 7,45 % en 1er juillet (celaconcerne 35 % de la population, dont plusieurs dizaines de milliers de retraités qui se trouvent en situation de vulnérabilité
énergétique). Rappelons que les tarifs de l’électricité ont augmenté de 37 % entre 2006 et 2016.
Par comparaison, les journalistes économiques vantent la bonne situation du CAC 40 : plus 54 % d’augmentation
des bénéfices des entreprises du CAC 40 de 2013 à 2016 (soit 74 milliards de bénéfice en 2016)… et c’est aux plus aisés que Macron a fait des cadeaux fiscaux impériaux :
- suppression de l’ISF, baisse de l’impôt sur les sociétés (jusqu’à 25 % en 2022), baisse de 1,8 point de la cotisation famille, baisse annoncée des cotisations patronales maladie de 6 points en 2019, suppression de « l’exit taxe » (6 milliards d’euros)…
Toutes ces mesures aboutissent à une régression du pouvoir d’achat des retraités, et même à une paupérisation progressive de cette tranche de population.
Le Président en campagne avait assuré que le pouvoir d’achat des retraité-e-s serait préservé : chacun constate
le contraire.
Les annonces, ou rétropédalages récents du gouvernement et du Président de la République tentent seulement
à jeter un rideau de fumée devant la colère des retraité-e-s : taxe d’habitation, revalorisation différenciée, elles ne laissent espérer aucune amélioration de la situation.
L’annonce d’une 2e journée de solidarité des salariés - qui se traduira logiquement par l’augmentation de la CASA reste en suspens.
Pour les retraité-e-s actuels, presque tout a été dit, puis contesté au vu des protestations : impact du projet de la
retraite à points qui comporte un chapitre sur la revalorisation des pensions permettant de répartir la même masse
de pensions entre davantage de retraités, remise en cause de la pension de réversion, abandonné par « tweet »
présidentiel pour les retraités actuels, puis, nouveau « tweet », pour tous... en attendant de prochaines annonces.
La loi ELAN entérine à 10 % (au lieu de 100 % jusqu’ici) la construction des logements accessibles aux personnes handicapées, elle va aussi pénaliser directement les retraités en perte d’autonomie. Le gouvernement « joue avec les nerfs » des retraités, et l’ébauche des projets laissent seulement entrevoir une baisse généralisée du montant des pensions servies (ce qui fut le cas dans les pays qui ont adopté le système de retraite à points).
La suppression de tous les régimes spéciaux et l’universalisation du régime de retraite laissent craindre de nombreux perdants, et tout particulièrement sur la pension de réversion qui concerne 4,4 millions de retraités (dont 1,1 million n’ont que ce revenu).
Sur le taux de remplacement, avec le nouveau système, c’est une baisse de 10 à 20 % du niveau des pensions qui est envisagée, pour tous.
Dans la rue les 28 septembre 2017, 15 mars et 14 juin 2018, les retraités ont protesté contre la hausse de la CSG et le gel des pensions.
Face à la forte mobilisation du 15 mars, où 200 000 retraités étaient descendus dans la rue, le gouvernement avait un peu reculé sur la CSG : 100 000 retraités modestes supplémentaires seraient exemptés en 2019 de l’augmentation de laCSG qui baisse la pension de 1,7 %. La mobilisation a donc payé - le gouvernement a voulu désamorcer la crise. On n’ose imaginer ce qui se produirait si seulement la moitié des 17 millions de retraités se mobilisait dans toute la France !
Les retraités ne sont pas des nantis. Pour le gouvernement, la revalorisation des pensions est un sujet qui fâche : alors fâchons-nous !
Jusqu’à quand accepterons-nous de nous laisser plumer par des personnes qui n’ont aucun besoin de tout
l’argent qu’elles engrangent, au détriment des plus modestes ?
Si le gouvernement a les moyens de faire des cadeaux impériaux aux plus aisés, c’est qu’il y a des moyens financiers disponibles, qui doivent être partagés.
Exigeons ensemble :
- La suppression de la hausse de la CSG qui pénalise les retraité-e-s de 4,5 milliards d’euros et fait baisser le taux de remplacement de 2,5 % en net pour les retraité-e-s depuis cette hausse. Nous demandons l’inscription de cette mesure dans le PLFSS 2019.
- La revalorisation de toutes les pensions, par la fin du gel des pensions, le refus de seulement 0,3 % en 2019 et 2020, et le rattrapage des pertes subies.
- L’indexation des pensions sur les salaires.
- Mesure pour les faibles pensions en exigeant un minimum de pension porté au niveau du SMIC pour une carrièrecomplète.
- Le maintien des pensions de réversion, sans conditions de ressources.
- Perte d'autonomie : prise en charge de la perte d'autonomie à 100% par la sécu et ouverture d'un droit universel
dans le cadre du service public.
- L’égalité du montant des pensions entre hommes et femmes.
- Le remboursement de tous les médicaments et frais médicaux à hauteur de 100 %.
Exprimez votre colère, fâchez-vous :
Signez la pétition disponible sur internet pour exiger le retrait de l’augmentation de la C.S.G. (http://www.retraitesencolere.fr/)
Préparez-vous à manifester dans votre département les 9 et 18 octobre pour exiger l’augmentation des pensions.
Le futur Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 (PLFSS) doit prendre en compte cette exigence.
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Prélèvement à la Source
COMMUNIQUE
La CGT Finances Publiques rappelle son opposition à la mise en place du Prélèvement à la Source, dénonce le discrédit porté sur les agents des Finances Publiques par le gouvernement et les hauts fonctionnaires de notre Administration et dénonce l'absence de soutien et d'information de la part de la direction locale qui laisse les agents d'accueil seuls face aux inquiétudes naissantes des contribuables.
Lire le communiqué: Prélèvement à la source
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INVITATION
Invitation
Conférence de presse de l’Union syndicale des retraité-e-s CGT de Dordogne
Mardi 11 septembre 2018 à 11h15
Présentation du nouveau site Internet.
L’Union syndicale des retraité-e-s CGT de Dordogne a décidé de se doter d’un site Internet. L’idée en avait été lancée lors du dernier Congrès départemental. C’est aujourd’hui chose faite. Avec ce nouvel outil, nous entendons améliorer l’information de nos adhérent-e-s, accélérer la communication entre l’USR et nos diverses structures locales tout autant que professionnelles, aider à la réflexion collective, à l’organisation et à l’action syndicale pour faire avancer nos revendications. Ce site se veut aussi moyen supplémentaire pour aller à la rencontre des retraité-e-s du département et favoriser la syndicalisation. Nous l’entendons et nous l’espérons comme un outil vivant, combatif et dynamique, collant le plus possible à l’actualité, témoin et reflet des luttes et des initiatives de nos sections, riche d’informations sur tout ce qui touche à la vie et aux problèmes rencontrés par les retraité-e-s, mais aussi largement ouvert à la culture et aux loisirs. Un site connecté bien sûr aux autres sites de la CGT, tant au plan national que départemental, mais également à ceux d’associations partageant avec nous des valeurs communes.
Afin de vous présenter ce site (https://www.retraites-cgt24.fr/ ), nous serions heureux de votre présence lors de la conférence de presse que nous organisons :
Mardi 11 septembre 2018 à 11h15
Salle Aquarium RdC de la Bourse du Travail, 26 rue Bodin à PERIGUEUX avec les membres de notre Commission exécutive.
La présentation sera suivie d’un petit apéritif dinatoire.
Josette GOSSET – Jean-Pierre TRICAUD
Secrétaires de l’USR CGT 24
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9 OCTOBRE Communiqué commun
http://cgt.fr/CGT-FO-Solidaires-UNEF-UNL.html
Communiqué commun
CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL
Pour les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens – la CGT, FO, Solidaires, UNEF et UNL- réunies le 30 août 2018, un constat s’impose et se renforce, celui d’une politique idéologique visant à la destruction de notre modèle social, favorisant notamment l’explosion des inégalités et la casse des droits collectifs. Cette politique, ainsi que les mesures encore récemment annoncées par le gouvernement, relèvent d’une logique d’individualisation mettant à mal la solidarité et la justice sociale, valeurs essentielles de la cohésion sociale, et fragilisant une fois de plus les plus faibles, les précaires et les plus démunis. Qu’il s’agisse : des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ; de la remise en cause du droit à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur et par le gaspillage que constitue le service national universel ; des atteintes au service public, en particulier CAP 22 ; des destructions d’emplois au travers de la désindustrialisation des attaques portées à notre système de santé ; de la destruction de notre système de retraites ; du gel des prestations sociales.
Les organisations signataires appellent le gouvernement à entendre les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi et les retraités-es, et qu’il ne soit plus uniquement guidé par l’obsessionnelle diminution de la dépense publique. Au moment où est annoncée une fois encore l’explosion des dividendes en France et dans le monde, il est temps de mener une politique de partage des richesses pour augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux. Face à cette situation et à des décisions régressives qui s’opposent aux demandes légitimes des travailleurs et de la jeunesse, l’heure est à la défense des fondements de notre modèle social et à la conquête de nouveaux droits. C’est pourquoi, les organisations signataires décident de faire du 9 octobre prochain une première journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne. Concernant la date de la journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, l’Union syndicale Solidaires la validera lors de son instance nationale la semaine prochaine. Les organisations signataires invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s’y associer largement et à s’inscrire dans un processus de mobilisation.
Paris, le 30 août 2018
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La sous-indexation des retraites
La sous-indexation des retraites révèle l'objectif principal de la contre-réforme des retraites annoncée.
Voilà l'opinion prévenue, nous voilà prévenus : la contre-réforme des retraites a pour objectif de baisser les pensions et retraites pour alimenter les profits du capital privé et satisfaire aux exigences de l'union européenne de réduire les "déficits" et les investissements publics.
La purge étant présentée comme une mesure de justice d'une situation qui ne peut plus durer !
C'est donc dès à présent que la bataille de désenfumage du pouvoir et des médias doit être entreprise en même temps que dénoncée la complicité de la CFDT dans cette offensive réactionnaire contre nos conquis !
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SOURCE : Journal L'Opinion
La sous-indexation des retraites va raviver les oppositions contre la réforme à venir
La «baisse» des pensions pourrait rapporter plus de 4,5 milliards d’euros en 2019. Une économie bienvenue pour boucler un budget difficile, mais qui va nourrir les critiques au moment où la grande réforme des retraites entre dans sa phase décisive
Le Premier ministre a annoncé dans le JDD que les pensions de retraite, désormais revalorisées au 1er janvier, ne le seraient que de 0,3 % en 2019 et en 2020 – et non du montant de l’inflation comme cela est normalement prévu. A fin juillet, l’inflation s’inscrivait en forte hausse, à 2,3 % sur un an. Les économies attendues se comptent en milliards d’euros (selon l’inflation constatée dans les années à venir). Cela brouille le message du gouvernement, qui disait ne pas avoir besoin de prendre des mesures d’équilibre financier pour mettre en œuvre sa grande réforme des retraites.
Le gouvernement a décidé de changer la règle du jeu. Les 1er janvier 2019 et 2020, les pensions de retraite des régimes de base (CNAV, MSA, RSI, etc.) ne seront pas revalorisées du montant de l’inflation comme cela est normalement prévu, mais de 0,3 % seulement. Faut-il en conclure que le gouvernement a ouvert les yeux et qu’il a décidé de prendre des mesures paramétriques pour remettre les régimes de retraite à l’équilibre, alors que jusque-là il s’y refusait ? Pas sûr.
L’exécutif cherche avant tout à boucler son exercice budgétaire et à faire des économies coûte que coûte.
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