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COMMUNIQUE

La CGT Finances Publiques rappelle son opposition à la mise en place du Prélèvement à la Source, dénonce le discrédit porté sur les agents des Finances Publiques par le gouvernement et les hauts fonctionnaires de notre Administration et dénonce l'absence de soutien et d'information de la part de la direction locale qui laisse les agents d'accueil seuls face aux inquiétudes naissantes des contribuables.

... C'est un « pognon de dingue » sur lequel va faire main basse le gouvernement et dans le même temps imposer une réforme sans précédent de l’hôpital public au nom de la “saine gestion budgétaire des dits hôpitaux” ainsi qu'une révision complète de la politique d'aides sociale...

Lire le communiqué: Prélèvement à la source

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http://cgt.fr/CGT-FO-Solidaires-UNEF-UNL.html
Communiqué commun
CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL

Pour les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens – la CGT, FO, Solidaires, UNEF et UNL- réunies le 30 août 2018, un constat s’impose et se renforce, celui d’une politique idéologique visant à la destruction de notre modèle social, favorisant notamment l’explosion des inégalités et la casse des droits collectifs. Cette politique, ainsi que les mesures encore récemment annoncées par le gouvernement, relèvent d’une logique d’individualisation mettant à mal la solidarité et la justice sociale, valeurs essentielles de la cohésion sociale, et fragilisant une fois de plus les plus faibles, les précaires et les plus démunis. Qu’il s’agisse : des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ; de la remise en cause du droit à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur et par le gaspillage que constitue le service national universel ; des atteintes au service public, en particulier CAP 22 ; des destructions d’emplois au travers de la désindustrialisation des attaques portées à notre système de santé ; de la destruction de notre système de retraites ; du gel des prestations sociales.

Les organisations signataires appellent le gouvernement à entendre les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi et les retraités-es, et qu’il ne soit plus uniquement guidé par l’obsessionnelle diminution de la dépense publique. Au moment où est annoncée une fois encore l’explosion des dividendes en France et dans le monde, il est temps de mener une politique de partage des richesses pour augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux. Face à cette situation et à des décisions régressives qui s’opposent aux demandes légitimes des travailleurs et de la jeunesse, l’heure est à la défense des fondements de notre modèle social et à la conquête de nouveaux droits. C’est pourquoi, les organisations signataires décident de faire du 9 octobre prochain une première journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne. Concernant la date de la journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, l’Union syndicale Solidaires la validera lors de son instance nationale la semaine prochaine. Les organisations signataires invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s’y associer largement et à s’inscrire dans un processus de mobilisation.
Paris, le 30 août 2018


 

La sous-indexation des retraites révèle l'objectif principal de la contre-réforme des retraites annoncée.

Voilà l'opinion prévenue, nous voilà prévenus : la contre-réforme des retraites a pour objectif de baisser les pensions et retraites pour alimenter les profits du capital privé et satisfaire aux exigences de l'union européenne de réduire les "déficits" et les investissements publics.
La purge étant présentée comme une mesure de justice d'une situation qui ne peut plus durer !
C'est donc dès à présent que la bataille de désenfumage du pouvoir et des médias doit être entreprise en même temps que dénoncée la complicité de la CFDT dans cette offensive réactionnaire contre nos conquis !


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SOURCE : Journal L'Opinion
La sous-indexation des retraites va raviver les oppositions contre la réforme à venir
La «baisse» des pensions pourrait rapporter plus de 4,5 milliards d’euros en 2019. Une économie bienvenue pour boucler un budget difficile, mais qui va nourrir les critiques au moment où la grande réforme des retraites entre dans sa phase décisive
Le Premier ministre a annoncé dans le JDD que les pensions de retraite, désormais revalorisées au 1er janvier, ne le seraient que de 0,3 % en 2019 et en 2020 – et non du montant de l’inflation comme cela est normalement prévu. A fin juillet, l’inflation s’inscrivait en forte hausse, à 2,3 % sur un an. Les économies attendues se comptent en milliards d’euros (selon l’inflation constatée dans les années à venir). Cela brouille le message du gouvernement, qui disait ne pas avoir besoin de prendre des mesures d’équilibre financier pour mettre en œuvre sa grande réforme des retraites.
Le gouvernement a décidé de changer la règle du jeu. Les 1er janvier 2019 et 2020, les pensions de retraite des régimes de base (CNAV, MSA, RSI, etc.) ne seront pas revalorisées du montant de l’inflation comme cela est normalement prévu, mais de 0,3 % seulement. Faut-il en conclure que le gouvernement a ouvert les yeux et qu’il a décidé de prendre des mesures paramétriques pour remettre les régimes de retraite à l’équilibre, alors que jusque-là il s’y refusait ? Pas sûr.
L’exécutif cherche avant tout à boucler son exercice budgétaire et à faire des économies coûte que coûte.


 

Nous avons tous pu constater, une nouvelle fois, que la logique du capital soutenue par les directives européennes au travers de l'ouverture à la concurrence « libre et non faussée » a endeuillé de nombreuses familles.
Le constat accusateur et pesant est là : privatiser et livrer aux monopoles du privé les infrastructures routières, ferroviaires et aériennes et autres services publics telle l'énergie électrique, met en péril la population et en premier lieu les masses laborieuses.
En effet, le fonctionnement du profit capitaliste exige de toujours sous-investir dans la sécurité et surexploiter les travailleurs afin d'atteindre les taux de rentabilité du capital lui permettant de se reproduire et de s'accroître. Ce système, piloté au niveau européen par l'UE est dévastatrice pour les peuples et le monde du travail !
Et la terrible catastrophe de Gênes ne sera pas un cas isolé en Europe alors même que les réseaux de transports se dégradent à vitesse grand V. En France, nous ne sommes et ne serons pas exempts de telles catastrophes, qu’elles soient routières, ferroviaires, aériennes ou énergétiques !

27 août 2018 Par Isabelle Avran (NVO)

Au pas de charge. Dès la rentrée, l'exécutif entend poursuivre le chantier des réformes économiques, sociales et politiques déjà bien entamé en un an de pouvoir.
Après le démantèlement du droit du travail, la réduction des dépenses publiques, la mise en cause des services publics, les réductions des aides sociales et la pérennisation, au contraire, des aides fiscales aux entreprises et aux plus riches, le locataire de Matignon l'affirme : « À la rentrée, nous n'avons nullement l'intention de ralentir (…) Nous ne lâcherons rien, nous irons jusqu'au bout de notre projet ».
Réformes antisociales
C'est d'abord la loi Pacte (« pour la croissance et la transformation des entreprises ») que le gouvernement soumet au Parlement. Elle prévoit de nouvelles privatisations et répond aux vœux du Medef d'augmenter les seuils sociaux, c'est-à-dire de réduire les obligations sociales économiques et juridiques des entreprises liées au nombre de leurs salariés.
Puis Agnès Buzyn (ministre des Solidarités et de la Santé) doit présenter mi-septembre son « plan Santé » pour une « transformation globale » du système de soins. Après avoir tenté tout l'été de minimiser les conséquences du manque de moyens financiers et humains des hôpitaux (urgences, psychiatrie…) qui s'ajoute à celle des maisons de retraite, elle précise que tout devra se faire à budget constant.
Second chantier de son ministère : le « plan pauvreté », retardé à plusieurs reprises alors que quelque 14 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Le gouvernement plaide l'insertion professionnelle des plus précaires pour « sortir d'une logique de guichet » ; mais il s'attaque en fait aux aides aux plus démunis. L'inflation s'envole, mais le Premier ministre annonce un plafonnement de l'augmentation des pensions, APL et allocations familiales à + 0,3 % en 2019 et 2020. En même temps, les bénéfices nets annuels des entreprises du CAC 40 dépassent cette année ceux d'avant-crise : à chacun son « pognon de dingue »… Autre chantier : les retraites, que le gouvernement entend transformer en régime unique en 2019.
Muriel Pénicaud (ministre du Travail) a elle pour nouvelle mission de réformer l'assurance chômage. Au programme, une dégressivité des allocations pour les cadres en dépit des cotisations versées. Poursuivant sa méthode d'annonces unilatérales, qualifiées de concertations, le gouvernement doit recevoir séparément à ce sujet les syndicats patronaux et salariés du 29 août au 4 septembre. Édouard Philippe a aussi annoncé au JDD l'exonération des cotisations salariales sur les heures supplémentaires : un manque à gagner qui pourrait, selon l'OFCE, coûter 3 milliards d'euros et détruire 19 000 emplois.
L'exécutif veut aussi continuer à réduire les dépenses publiques au nom du déficit zéro en fin de mandat. En jeu : une baisse des emplois aidés et du nombre de fonctionnaires, auxquels se substitueraient massivement des précaires sous contrats de missions.
Mais alors que sa politique et les affaires judiciaro-politiques minent sa popularité, Emmanuel Macron va-t-il pouvoir longtemps encore affirmer qu'il n'existe pas d'alternative ?


 

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