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La décision d’ici un mois de sortir progressivement et partiellement du confinement me semble contradictoire et relève du « en même temps ».
Rouvrir les crèches, écoles, collèges, lycées révèle d’emblée de nombreux problèmes.
Les élèves vont être accueillis dans des locaux non adaptés ; ils seront transportés (train, bus, tram) et aussi par leurs parents, grands-parents, mangeront à la cantine ; et quid les activités périscolaires, alors que les équipements (salles de sport, gymnases, piscines ne seront pas ouverts) ; les enseignants devront-ils porter un masque pour les cours ? ; Y aura-t-il des enseignements alternés ? Et les élèves en internat ?
Le but n’est-il pas de libérer les parents de la garde à domicile pour les renvoyer au travail ?
C’est une France à plusieurs vitesses, et se soucier maintenant des inégalités que l’on a soi même provoquées, c’est cynique, indigne de la responsabilité et de la personne d’un Chef d’ETAT.
Et « nos vieux », qu’il va laisser mourir dans les EHPAD, quand il ne les fera pas euthanasier avec le NOVOTRIL.
Et nous aurons des masques après le 11 mai, donc quand le confinement sera partiellement levé !!
Car nous l’avons bien compris c’est l’activité économique qui doit primer.
Dis autrement, le profit doit continuer quoi qu’il en coûte.
Justement, pour eux, la récession qui est là, ne doit pas être l’austérité pour tout le monde, l’entreprise avant la santé, la production avant la sécurité.
Que font fabriquer, produire les entreprises, comment, pour qui et pourquoi ?
Si dans cette période de confinement, j’ai réduit ou différé ma consommation, mes achats, mon activité, que vais-je faire après ?
Si j’avais prévu d’acheter un costume, une robe, une paire de chaussure, vais-je en acheter plusieurs ?
Si j’avis prévu de changer de voiture, vais-je en acheter deux ?
Si j’allais au restaurant, au spectacle une fois par mois, vais-je y aller une fois par semaine ?
Si j’envisageais de faire un voyage à l’étranger, vais-je en faire plusieurs ?
NON, les réponses sont dans les questions.
De ce que nous nous sommes privés pendant deux mois, sera au mieux reporté, voire carrément abandonné.
Car, et c’est là toute la question, c’est le pouvoir d’achat, les salaires, les pensions, les allocations qui commandent notre consommation. 100€ se dépensent une fois, pas deux, notre argent ne sert qu’une fois. Il n’y aura pas de surconsommation, à part peut-être pour les ultras riches.
Ainsi, une nouvelle fois, la production faite uniquement pour le profit va produire une suraccumulation, sans commune mesure avec la satisfaction des besoins sociaux élémentaires.
Et cela va engendrer une autre forme de crise, qui nécessitera une nouvelle fois de détruire du Capital du moins ce qui en restera de la crise sanitaire.
Nous sommes donc bien dans un Capitalisme en crise systémique.
L’après, ce ne sera pas, cela ne pourra pas être un aménagement, un lifting de façade, des mea-culpa, des déclarations de bonnes intentions.
« Du passé faisons table rase », renversons la table, les chaises et ceux qui sont assis dessus et autour.
Et sans attendre.
MACRON va célébrer le 8 mai.
Et nous ? Le 1er MAI, fête du travail et des travailleurs, nous n’allons rien célébrer ?
L’activité et l’action syndicale sont déjà les oubliées de la crise.
Alors 2020 année ZERO ?
Si nous nous rassemblons en masse, (en respectant à minima les consignes) va-t-il nous verbaliser un par un ? Va-t-il nous gazer, avec ou sans nos masques ? Va-t-il encombrer les hôpitaux avec les éborgnés ?
Puisque il en appelle à l’union nationale, montrons lui la nôtre :
SOLIDARITE, FRATERNITE, LIBERTE.

Jean-Pierre TRICAUD
Secrétaire Union Syndicale Retraités CGT Dordogne

Le Secrétaire général
01 55 82 83 06
75008 PARIS
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Monsieur Emmanuel MACRON
Président de la République
Palais de l'Élysée
55, rue du Faubourg Saint Honoré 75008 PARIS

Montreuil, le 06 avril 2020

Monsieur le Président de la République,

La crise sanitaire du COVID 19 ne faiblit pas. La pandémie du nouveau coronavirus a déjà fait
des dizaines de milliers de morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine.
Près de 800 000 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans 188 pays et territoires
depuis le début de l'épidémie. L’épicentre s’est concentré sur l’Europe.
Notre pays est particulièrement touché et le nombre de personnes contaminées ne cesse de
s’accentuer. Beaucoup d’hôpitaux sont désormais submergés par l’arrivée de nouveaux
malades nécessitant des soins intensifs et longs. L’ensemble des personnels soignants ainsi que
ceux des secteurs du soin à domicile, dans les maisons de retraite font face, attachés à leur
mission de service public, mais force est de constater que leur condition d’exercice pose
question. En effet, les commandes de masques, de matériel médical, voire de médicaments ou
les tests annoncés par votre gouvernement tardent à se concrétiser.
Face à cette situation d’urgence, nous souhaitons vous rappeler les mesures indispensables à
prendre le plus rapidement possible.

06/04/2020

Communiqué Bureau Confédéral :

"Dans la situation inédite que nous vivons, informer et donner à voir ce qui se passe dans les entreprises, l’action de nos syndicats et de nos organisations, est d’autant plus essentielle dans cette période de confinement anxiogène, afin de garantir la pluralité de l’information, et également donner des éléments de confiance.
En ce sens, les publications réalisées par l’entreprise de presse de la CGT, la Vie Ouvrière - que sont le journal Ensemble, NVO magazine et NVO Web, RPDS - sont poursuivies. Pour les numéros d’Avril, notre imprimeur, Rivet, s’est mis en situation de pouvoir imprimer nos presses et est en lien avec La Poste pour la distribution.
Pour autant, les délais de réception chez nos syndiqués et chez nos abonnés, vont s’allonger.
De ce fait, le bureau confédéral a décidé de permettre la lecture numérique du journal Ensemble sur le site Cgt.fr et sur le site Nvo.fr.
Il sera donc, exceptionnellement accessible au grand public. " 

CI DESSOUS LE LIEN POUR  Y ACCEDER 

LA NVO NUMERIQUE ACCES LIBRE PENDANT LE CONFINEMENT

 

Communiqué de l'UCR CGT 

UCR Union Confédéral des Retraités Page 1

DES MOYENS POUR LA SANTÉ MAINTENANT ! 

Depuis plusieurs semaines nous vivons une crise sanitaire sans précédent. Les personnels de santé souffrent 
cruellement d’un afflux d’hospitalisations sans moyens conséquents pour y faire face. 

Des années de politiques d’austérité, exclusivement guidées par une vision comptable d’économies à court 
terme, ont fini par gravement détériorer l’hôpital public et notre système de santé et de protection sociale, 
ainsi que les conditions de travail, de vie des salariés et la qualité de prise en charge de la population. 

Les remerciements et les louanges du Président ne pourront avoir un écho chez les personnels que s’ils sont 
suivis d’actes concrets en matière de financements nécessaires. 

Comme le gouvernement vient de le faire avec un projet de loi rectificative pour prendre en compte l’impact 
du coronavirus sur les entreprises et donc sur les recettes fiscales pour des aides, suspensions de cotisations, 
etc., il faut une autre loi rectificative pour le financement des dépenses de santé. 

L’objectif national de dépenses pour l’assurance maladie doit être revalorisé immédiatement de près de 30 
milliards d’euros pour faire face à la crise actuelle et développer notre système de santé. 

Nous ne pouvons oublier qu’avant cette crise, le gouvernement a fermé 4 418 lits d’hospitalisation dans notre 
pays ces deux dernières années et fermé de nombreux services d’urgence, de maternité ou autres. 

Les atermoiements ça suffit ! 

Si nous sommes en « guerre » aujourd’hui, cette pandémie doit nous alerter sur l’urgence de créer de manière 
pérenne les conditions d’ouvertures de lits, de services et d’établissements sur tout le territoire dans la proximité et au plus près de la population. 

Des mesures doivent être prises également pour nos aînés et les résidents dans les EHPAD, si vulnérables et 
particulièrement touchés par ce virus. 

Les professionnels des EHPAD, toujours en première ligne dans la prise en charge des personnes âgées ou en 
maintien de leur autonomie, sont très mal considérés, mal payés et en sous-emploi chronique. 

La situation est alarmante dans les EHPAD et il faut réagir immédiatement avant de connaître une tragédie 
humaine au-delà de la crise sanitaire. 

LA SANTÉ N’A PAS DE PRIX. EXIGEONS CETTE 
LOI RECTIFICATIVE POUR UN
 

FINANCEMENT SUPPLÉMENTAIRE 

 

Montreuil, le 23 mars 2020 

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