Manifestations

5 DECEMBRE

Reprenez vos "cadeaux" Monsieur Macron, rendez nous notre pouvoir d’achat !

Plusieurs milliers de retraité-e-s de la région parisienne se sont retrouvés devant le ministère des Finances à Paris et dans plusieurs villes de France ce mardi, pour exiger du président de la République un changement de sa politique à l’égard des retraités. Plus déterminés que jamais. Rendez-vous a été pris au lendemain des fêtes de fin d’année pour amplifier le mouvement.

De nombreux retraités avaient confectionné des paquets-cadeaux qui symbolisaient les mesures qui ont frappé les retraités et les faveurs accordées aux très riches et aux grands patrons de notre pays.
« Reprenez les cadeaux empoisonnés que vous avez, non sans un certain mépris, imposé aux retraités, mais aussi ceux que vous avez accordé généreusement aux très riches et aux patrons du CAC 40 ! Et rendez nous notre pouvoir d’achat ! »

Tel était le sens de l’initiative des retraités ce mardi et ils comptent bien poursuivre leurs actions dès la rentrée 2019.

Pascal Santoni

 

Vidéo de la manifestation devant le ministère des finances

https://youtu.be/Ubsrkios-ws

Les questions de pouvoir d'achat sont aujourd'hui sur le devant de la scène. Les réponses apportées ne sont toujours pas celles que défend la CGT. Les propositions revendicatives de la CGT existent, il faut impérativement que les salariés, les syndiqués et les syndicats s’en emparent. Ces questions sont au cœur de notre démarche revendicative avec les questions de l’emploi.

Une journée nationale a été décidée par la CGT début 2019, journée "économie morte" par une grève de 24 heures. Pour que cette journée soit une réussite, il faut que tous les syndicats travaillent à cette priorité.

La journée du 1er décembre contre le chômage et la précarité était une 1ère étape.

La prochaine échéance interprofessionnelle se tiendra le 14 décembre.

Nous devons l'ancrer à l'entreprise.

 Par conséquent, nous appelons les syndicats et sections CGT du département à interpeler fortement les salariés :

- le 14 décembre, à faire signer massivement la pétition jointe avec l'objectif 1 syndiqué 2 signatures, organiser des assemblées générales sur la question des salaries, distribution de tract portant sur les revendications de la CGT dans l’entreprise ou le service en terme d’emplois et de salaires et inviter les salariés à porter leurs revendications spécifiques à la préfecture, exiger des directions d'entreprise l'ouverture de négociations sur les salaires là où elles ne sont pas ouvertes et là où le processus est engagé, nous devons peser sur celles-ci par la mobilisation des salariés.

- le 14 décembre, à fournir des bras à leur Union locale CGT, chargée d'organiser deux plans de tractage sur son territoire devant des entreprises sans CGT pour porter les revendications de la CGT.

- le 14 décembre à 17h00 à participer aux rassemblements devant la préfecture de Périgueux et la sous-préfecture de Bergerac en apportant les pétitions et les revendications de l’entreprise ou du service qui seront remises à cette occasion.


 

COMPRENDRE et PARTAGER, puis AGIR


Ce mouvement de d’exaspération « Gilets jaunes », qui se prolonger, est l’expression d’une immense colère. Et on aurait tort de la limiter aux seules taxes sur les carburants. Cette colère, la CGT la comprend et la porte au quotidien depuis plusieurs mois et au travers de nombreuses journées d’action et de grèves.
Avant les vacances, la « convergence » des luttes était couramment évoquée. Elle n’a pas eu lieu et on ne pourra pas accuser la CGT d’être restée les pieds dans le même sabot sur cette question. Mais c’est un fait, la convergence des luttes n’a pas eu lieu.

Une convergence des colères et Un sentiment d'injustice exacerbé


En revanche, la convergence des colères a bien lieu : celle des salariés, celle de ceux qui ont obligatoirement besoin de leurs véhicules pour aller travailler ; celle des petits salaires dans le rouge le 15 du mois ; celle des retraités victimes d’un véritable racket ; celle des chômeurs, des sans ressources…
Ajoutez à cela un fort et justifié sentiment d’injustice entre ceux qui peinent et les amis de Macron qui se gavent. Ajoutez, aussi, un dégoût face à l’arrogance et au mépris gouvernemental et vous réunissez ainsi tous les ingrédients pour la convergence des colères.
La question, c’est comment transformer cette colère en prise de conscience des raisons de cette situation, cibler les responsables, proposer une alternative à la politique suicidaire de Macron.
Il y a eu des milliers de gilets jaunes dans les rues. C’est très important. Avez-vous remarqué que lorsque les syndicats rassemblent un chiffre de manifestants similaire, les médias annonçaient un « échec » et accusait « les preneurs d’otages ».
Une véritable politique écologique devrait par exemple taxer les énormes bateaux de tourisme, taxer les compagnies aériennes, les multinationales de l’industrie pétrolière, et mener une action en faveur du transport ferroviaire débarrassant nos routes des poids lourds. Mais là, on n’entend plus rien.
Il y a une leçon à tout cela : lorsque, particulièrement, les syndicats sont méprisés, baladés lors de prétendues négociations, relégués à des chambres d’enregistrement, le risque est grand de sombrer dans l’aventure.

 
FACE AU RACKET ET A L’HUMILIATION
LA COLERE NE SUFFIT PLUS VIENT LE TEMPS DE LA REVOLTE
AGIR POUR LE POUVOIR D’ACHAT ET CONTRE LE COÛT DU CAPITAL

 
Il y a donc urgence à répondre aux attentes sociales, principalement :

- Augmenter le SMIC à 1800 € brut, avec répercussion sur l’ensemble des salaires, des pensions, des allocations, des minima sociaux ;
- Une prise en charge conséquente du coût des transports par les employeurs ;
- TVA à 5,5% sur les produits de première nécessité : le gaz, l’électricité… ;
- Une fiscalité juste, tenant compte des revenus, le rétablissement de l’ISF.

Ces revendications sont urgentes et légitimes alors que la France est le 5è pays producteur de richesses dans le monde.


Dans cette période de clair-obscur où peuvent surgir des monstres , La CGT est au service des citoyens, des salariés, des retraités, des privés d’emploi, pour un monde de progrès et de justice sociale.


Le 1er décembre, à BERGERAC, avec la CGT, les retraités-es seront dans la rue pour exiger des réponses immédiates et précises sur leurs justes revendications :
Non à la retraite par points !
Revalorisation des pensions et indexation sur les salaires !
Annulation de la hausse de 1,7 point de la CSG et transformation de la CSG en cotisations sociales !
Rétablissement ½ part pour les veuves et retour à l’exonération de la majoration familiale !
Pour la reconquête de notre Sécurité sociale « 100% SECU » !
Pour de véritables moyens humains et financiers pour les Résidences autonomie et les EHPAD !

 

URGENCE MOBILISATION
RASSEMBLEMENT SAMEDI 1ER DECEMBRE A 10H
A BERGERAC Devant Immeuble « Nouvelles Galeries »

Nous distribuerons et ferons remplir un questionnaire "Vos revendications, vos besoins", à l'attention des retraités-es essentiellement. , et nous ouvrirons un cahier de doléances des retraités-es du bergeracois.