Les collectifs
BILLET D'HUMEUR D'UN CAMARADE, Didier B.
A TOUTES CELLES ET CEUX QUI NE SONT JAMAIS DANS LES RUES A LES DEFENDRE !!!
VOILA LE RESULTAT D'UNE GESTION COMPTABLE UNIQUEMENT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
A la façon de … Martin Niemöller [1]
Quand ils ont dit : La loi du 31 juillet 1991 instaure la maîtrise des dépenses hospitalières.
Je n’ai rien dit, je n’étais pas économiste
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INSTRUCTIONS RECUES PAR LES DIRECTEURS D'EHPAD
Dans quel monde vivons-nous ?
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Communiqué de l'UCR CGT
DES MOYENS POUR LA SANTÉ MAINTENANT !
Depuis plusieurs semaines nous vivons une crise sanitaire sans précédent. Les personnels de santé souffrent
cruellement d’un afflux d’hospitalisations sans moyens conséquents pour y faire face.
Des années de politiques d’austérité, exclusivement guidées par une vision comptable d’économies à court
terme, ont fini par gravement détériorer l’hôpital public et notre système de santé et de protection sociale,
ainsi que les conditions de travail, de vie des salariés et la qualité de prise en charge de la population.
Les remerciements et les louanges du Président ne pourront avoir un écho chez les personnels que s’ils sont
suivis d’actes concrets en matière de financements nécessaires.
Comme le gouvernement vient de le faire avec un projet de loi rectificative pour prendre en compte l’impact
du coronavirus sur les entreprises et donc sur les recettes fiscales pour des aides, suspensions de cotisations,
etc., il faut une autre loi rectificative pour le financement des dépenses de santé.
L’objectif national de dépenses pour l’assurance maladie doit être revalorisé immédiatement de près de 30
milliards d’euros pour faire face à la crise actuelle et développer notre système de santé.
Nous ne pouvons oublier qu’avant cette crise, le gouvernement a fermé 4 418 lits d’hospitalisation dans notre
pays ces deux dernières années et fermé de nombreux services d’urgence, de maternité ou autres.
Les atermoiements ça suffit !
Si nous sommes en « guerre » aujourd’hui, cette pandémie doit nous alerter sur l’urgence de créer de manière
pérenne les conditions d’ouvertures de lits, de services et d’établissements sur tout le territoire dans la proximité et au plus près de la population.
Des mesures doivent être prises également pour nos aînés et les résidents dans les EHPAD, si vulnérables et
particulièrement touchés par ce virus.
Les professionnels des EHPAD, toujours en première ligne dans la prise en charge des personnes âgées ou en
maintien de leur autonomie, sont très mal considérés, mal payés et en sous-emploi chronique.
La situation est alarmante dans les EHPAD et il faut réagir immédiatement avant de connaître une tragédie
humaine au-delà de la crise sanitaire.
LA SANTÉ N’A PAS DE PRIX. EXIGEONS CETTE
LOI RECTIFICATIVE POUR UN
FINANCEMENT SUPPLÉMENTAIRE
Montreuil, le 23 mars 2020
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