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Le Haut-commissaire à la réforme des retraites s'attaque aux dispositifs de solidarité en les sortant du système de retraite.
Aujourd'hui, certaines périodes de maternité, d’arrêt pour maladie, chômage ou d’invalidité sont prises en compte pour valider des trimestres entrant dans le calcul de la retraite : on les appelle « des périodes assimilées ».
Pour la CGT, ces dispositifs sont indispensables dans un système de retraite par répartition solidaire, afin de compenser les accidents ou événements de la vie. Ils doivent être confortés et chaque salarié, quel que soit son lieu de travail, doit en bénéficier. L’intégralité de ces droits de solidarité doit être pris en compte dans le coeur du système de retraite et non renvoyés à un hypothétique financement par l’impôt pouvant être remis en cause chaque année par la loi de finances. Or, c’est précisément ce que propose le Haut-commissariat pour les périodes dites assimilées. Leur financement reposerait sur un fonds de solidarité alimenté par des recettes fiscales ou par des transferts depuis les autres branches de la sécurité sociale.
Ainsi, le risque est grand que ces dispositifs de solidarité deviennent une variable d'ajustement budgétaire du futur système car tout le monde sait aujourd’hui que l’objectif pour le gouvernement est la baisse de la part du PIB consacrée aux retraites (de 14 à 11 %). La CGT est totalement opposée à cette approche budgétaire qui tourne le dos à la réponse aux besoins des personnes. Cela entraînerait des baisses de pensions conséquentes et touchant particulièrement les femmes, les jeunes en contrats précaires, les salariés en fin de carrière jetés au chômage parce que jugés trop vieux ou trop chers par le patronat, les salarié malades, victimes d’accident du travail ou de maladies professionnelles invalides ou en situation de handicap.
Le projet comporte également des risques pour le minima de pension obtenu après une carrière complète qui pourrait être fixé à un pourcentage en dessous du Smic.
Pour la CGT, aucun retraité ne doit percevoir une pension inférieure au Smic sous peine de ne pouvoir vivre dignement.
Voilà donc les nouvelles fables du Haut-commissaire. La démonstration est faite qu'un euro cotisé ne pourra pas donner les mêmes droits pour tous.
Pour la CGT, il est urgent de dissiper l'écran de fumée dressé par le gouvernement.
Elle appelle d'ores et déjà tous les salariés à s'inscrire dans les manifestations du 1er mai pour la défense et l'amélioration de notre système de retraites solidaire.
Montreuil, le 15 avril 2019
Lire le tract; retraites et solodarité
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Communiqué des organisations syndicales et de jeunesse CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL, UNL SD
Lire le communiqué: https://www.cgt.fr/comm-de-presse/communique-des-organisations-syndicales-et-de-jeunesse-cgt-fo-solidaires-unef-unl
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CONFERENCE DE PRESSE PARIS 28 JANVIER 2019
Lire la vidéo :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=rdide_pURUA
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L'intersyndicale des retraités de la Dordogne appelle à la mobilisation des Retraités
L'intersyndicale des retraités de Dordogne (CGT/FO/CFE-CGC/FSU/CFTC/FGR-FP/Solidaires/LSR) à laquelle se joint l'ADRA24 organise le 31 janvier, dans le cadre de la journée nationale de mobilisation des retraités, 2 réunions publiques à Bergerac et à Périgueux. Chacune de ces réunions sera précédée d'un point de rassemblement et d'une courte manifestation :
BERGERAC : RASSEMBLEMENT Á 10H DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE
PUIS MANIFESTATION JUSQU'Á LA PLACE DE LA MYRPE RÉUNION PUBLIQUE Á LA MAISON DES SYNDICATS
PÉRIGUEUX : RASSEMBLEMENT Á 14H AU ROND-POINT YVES GUÉNA
PUIS MANIFESTATION JUSQU' Á LA BOURSE DU TRAVAIL
RÉUNION PUBLIQUE DANS LA GRANDE SALLE DE LA BOURSE DU TRAVAIL
Plus de 3000 signatures ont été recueillies sur de nombreux marchés du département pour exiger :
◦ l'annulation de la hausse de la CSG pour tous,
◦ la fin du gel des pensions,
◦ leur revalorisation à un niveau au moins égal à l'inflation
Dans ces interventions, nos organisations ont rencontré la colère de la population, en particulier contre la hausse de la CSG. À chacune des 3 rencontres tenues avec les parlementaires et la préfète, ou leurs représentants, entre fin 2017 et octobre 2018, l'intersyndicale a insisté et alerté sur cette montée inexorable de la colère, qui s'est également exprimée dans les importantes manifestations du 15 mars, qui ont rassemblé 1500 retraités à Périgueux et 750 à Bergerac. Dans chacune de ces rencontres, les parlementaires et la préfecture ont répété les mêmes ritournelles, comme de fidèles perroquets du gouvernement Macron-Philippe. Lors de nouvelles rencontres en décembre dernier, l'un des députés disait "ici, je représente le gouvernement" exprimant ainsi sans ambiguïté une conception très particulière de son rôle.
Le mépris du gouvernement et de ses "représentants" n'a fait qu'amplifier la colère. La participation de très nombreux retraités, et surtout de retraitées aux manifestations des gilets jaunes ne fait que confirmer ce que nous avons indiqué depuis des mois.
C'est pourquoi, dans cette situation, notre intersyndicale a estimé qu'il était de sa responsabilité de proposer aux retraités de Dordogne, dans le cadre de la journée nationale de mobilisation du 31 janvier, 2 réunions publiques à Bergerac et Périgueux.
Lors de ces réunions, nous proposerons la tenue d'états généraux dans les différents cantons pour les semaines à venir.
LES RETRAITÉS, UNIS AVEC LEURS ORGANISATIONS NE LACHERONT RIEN
Nous avons cotisé pour nos ainés, nous avons droit à nos retraites sans remise en cause au nom d'une prétendue solidarité que nous pratiquons déjà au quotidien.
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Monsieur MACRON,
Vous avez écrit aux Français. Vous reconnaissait l’insatisfaction et la colère, et dites partager « notre » impatience. Mais vous n’avez rien compris : « Pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune, mais d’effort et de travail ». Et les retraités-es alors ? Pistonnés, fortunés ? Ou usés par les efforts et mal reconnus de leur travail ? La « fierté d’être Français » Monsieur le Président, les retraités-es en savent quelque chose. Vous faites l’impasse totale sur la violence sociale de vos choix politiques qui conduisent à enrichir les plus riches et appauvrir les plus pauvres, dont un grand nombre de retraités-es.
Vous organisez un grand débat public (sic !), mais excluez les Syndicats. « Pas de questions interdites », mais en même temps, « ma détermination n’a pas changé ». Alors, Non Monsieur le Président, « nous ne pouvons tomber d’accord ». Nous n’appartenons pas à la même classe !
Voici nos "questions essentielles Monsieur le Président :
Reprenez vos cadeaux empoisonnés, ceux qui aggravent les conditions de vie des retraité-e-s, et rendez nous ceux qui enrichissent les milliardaires de ce pays aux dépens du pouvoir d’achat du plus grand nombre d’entre nous.
Et ce contrairement à vos engagements de campagne électorale :
« Je maintiendrai le niveau de vie des retraités ».
LES " CADEAUX" AUX RETRAITÉS
• CSG + 25 %
• Inflation 2018 + 2019 : entre 3,2 et 3,7 %
• Pensions CNAV 2018 + 2019 : + 0,3 %
• Pensions ARCCO/AGIRC 2019 : + 0,6 %
• Gaz + 16 % en 2018
• Fioul + 30 % en 2020
• Essence + 15 % en 2020
• Diesel + 23 % en 2020
• Mutuelles + 6 %
• APL – 5 €
Notre colère ne faiblit pas bien au contraire
Tout au long de l’année 2018, les retraités-es ont souvent manifesté à l’appel des 9 organisations et ils, elles ont très nombreux dans les actions et manifestations interprofessionnelles.
Toutes les grèves et les actions engagées pour la défense des services publics, l’amélioration du pouvoir d’achat, la santé, les transports, tout ceci aurait dû vous inciter à revoir votre politique. Vous avez choisi d’ignorer la colère de toutes les victimes de vos choix de classe, qui font exploser les inégalités, aggrave l’injustice fiscale, handicape durablement l’économie du pays.
LES CADEAUX AUX MILLIARDAIRES
• ISF : 4,5 milliards
• Flat tax : 10 milliards
• Exit tax : 6 milliards
• CICE : 40 milliards
• Fraude fiscale : 80 milliards
Nous retrouver du pouvoir d'achat
Nous en avons besoin pour vivre normalement, nous soigner quand il le faut, participer par notre consommation à l’économie du pays, nous accorder des loisirs amplement mérités par une vie de travail, aider nos enfants, nos petits enfants en difficulté.
Concrètement, NOUS EXIGEONS :
• l’annulation de la hausse de la CSG sur toutes les pensions,
• la revalorisation des pensions, conformément
au code de la sécurité sociale, à la hauteur
de l’inflation : 1,7% pour 2018,
• le retour à l’indexation sur les salaires,
• le maintien de la pension de réversion selon
les modes de calcul actuels
• rétablissement de l’ISF, taxation des dividendes, l’impôt sur le revenu juste et progressif,
• suppression du CICE et des exonérations
de cotisations patronales, des niches fiscales
• éradication de la fraude et de l’évasion fiscales
Vivre dignement notre retraite tout simplement.
C’est notre droit !
Le 31 janvier çà va débattre, soyez en sûr, Monsieur le Président des riches.
Foi de retraité-e !!
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